Forum sur «l’Emergence de l’Afrique et les marchés financiers » : Renforcement de la capacité de financement pour relever les défis de l’emergence de l’Afrique
Le Fonds de Solidarité Africain (FSA), organise du 18 au 19 octobre, un forum sur « l'Emergence de l'Afrique et les marchés financiers : Quel rôle pour les garands ». C'est le ministre Délégué au Budget M. Ahmed Jidoud qui a présidé hier matin, l'ouverture de ce forum en présence du Directeur général par intérim du FSA, des représentants des pays membres du FSA, des directeurs généraux des marchés financiers de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), ceux de la Communauté des Etats d'Afrique Centrale (CEMAC) et ceux du Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe (COMESA) et de l'Ile Maurice, du président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Niger, des leaders du monde des finances africains, des experts, des entrepreneurs et des décideurs du Niger et ceux venus de l'étranger pour partager leur expertises et leurs idées.
Au cours de cette rencontre, les participants auront à débattre de plusieurs thèmes notamment les conditions d'une croissance forte, la globalisation des échanges, et la lutte contre la concurrence déloyale ; les conditions d'une accumulation élevée de facteurs de producton et d'une politique adéquate d'urbanisation, de santé, d'éducation et des transports ; les leviers utiles à l'augmentation des taux d'épargne et d'investissement aussi bien publics et privés ; les vecteurs d'une croissance de la « Productivité Totale des Facteurs » ; l'augmentation de la productivité dans l'agriculture ; la promotion d'un développement vert et durable ; l'effcacité de l'intermédiaton financière ; le rôle de l'Etat et de la nécessité de soumettre les politiques qu'elles soient interventionnistes ou non, à des tests de compétivité au niveau international et l'industrialisation et la tranformation des matières premières.
En ouvrant ce forum, le ministre Délégué au Budget M. Ahmed Jidoud a indiqué que si nous voulons réussir le pari de l'émergence, nous devons promouvoir l'efficience de la mobilisation de ressources intérieures. « Nous devons aussi renforcer le partage des connaissances et des capacités humaines et institutionelles en vue d'accroître la valeur ajoutée intra-africaine et le progrès technologique, gage d'une amélioration des moteurs de la croissance inclusive », a-t-il ajouté. A ce propos, a estimé le ministre Délégué au Budget, ce type de rencontre est inévitablement à encourager. « Notre vision de l'émergence repose donc sur les postulats suivants : l'emergence est un pari sur l'avenir ; l'avenir se planifie et l'émergence requiert des leviers financiers d'envergures, d'où l'importance des marchés financiers et des institutions de garantie», a indiqué M. Ahmed Jidoud.
Pour sa part, le Directeur général par intérim du Fonds de Solidarité Africain, M. Abdourahamane Diallo, a indiqué que l'agenda de ce forum traduit parfaitement la prise de conscience de l'urgence à agir et des enjeux d'emergence en Afrique mais également le souci de maximiser l'impact de nos activités, face à la réalité impressionnante des besoins de financment. M. Abdourahamane Diallo a ajouté que les deux journées de travail qui sont prévues dans le cadre de ce forum, permettront, de trouver des éléments de reponses multiples à une même question : Comment les marchés financiers, avec l'intervention des garants peuvent faciliter la mobilistion des ressources requises pour le finacement du développement dans la prespective de l'emergence de l'Afrique ?
«C'est là une excellente occasion pour faciliter une discussion de haut niveau sur les leviers, les innoventions, les meilleures pratiques de notre secteur d'activité et leur
impacts sur les niveaux de croissance récherchés. Aujourd'hui, nous devons encore accomplir beaucoup pour utiliser le potentiel de l'Afrique, et garentir sa compétivité. Le potentiel intelectuel et scientifique de notre continent, nous le savons, ne se traduit pas toujours dans de nouveaux produits et services », a souligné le DG par intérim du FSA. Par ailleurs, il a rappelé que le FSA compte 14 Etats membres dont 8 pays de la CEDEAO, 3 de la CEMAC et 3 pays du COMESA. Ce fonds a pour objectif de promouvoir le financement des investissements publics et privés, de faciliter la mobilisation de l'épargne locale et extérieure pour le financement de l'investissement et contribuer à la lutte contre la pauvreté.