Mohamed Bazoum, ministre de l’intérieur nigérien, répond à Laurent Bigot, dont la dernière chronique était consacrée à la « paranoïa du président Issoufou ».
Lorsqu’on veut se faire passer en France pour un connaisseur de l’Afrique et qu’on dirige un cabinet de consultance dénommé Gaskia (« vérité » en langue haoussa) comme Laurent Bigot, on devrait s’efforcer d’écrire des choses auxquelles on a consacré un minimum de recherches, aller au-delà de lieux communs ressassés par une certaine presse locale et faire montre d’une exigence éthique conforme à l’objectif de vérité que l’on revendique.
Dans son article sur le Niger et son président publié par Le Monde Afrique le lundi 10 octobre, M. Bigot n’a rien dit qui n’ait été répété ad nauseam par la presse de l’opposition nigérienne. En recyclant des poncifs galvaudés, il ne fait pas preuve d’expertise mais il laisse libre cours à des préjugés auxquels succombent facilement certains Français qui parlent de l’Afrique ou du monde arabe.... suite de l'article sur LeMonde.fr