Le Niger a été classé à la première place des pays réformateurs en matière d’amélioration du climat des affaires par la Banque mondiale qui a publié ce mardi 25 octobre, l’édition 2017 de son annuel « Doing Business ».
Selon le classement, le 14e du genre, le Niger a mis en œuvre 6 réformes entre 2015 et 2016, ce qui le place devant la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Rwanda, le Sénégal et le Togo qui totalisent 4 réformes chacun.
De manière générale, le Niger a progressé de 10 places dans le classement 2017 en passant de la 160e place en 2016 à la 150e sur 190 pays évalués cette année.
En Afrique, le Niger arrive à la 26e place sur 53 pays.
Elaboré par la SFI, la filiale de la Banque mondiale dédié au secteur privé, le rapport « Doing Business » mesure les réglementations des pays en fonction de 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise notamment la création d’entreprise, l’ octroi de permis de construire, le raccordement à l’électricité ou le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et le règlement de l’insolvabilité.
Les données du Doing Business 2017 publié sous le thème « Egalité des chances pour Tous », sont mises à jour le 1er Juin 2016. Les indicateurs basés sur une évaluation de certains critères, sont utilisés pour analyser les résultats économiques et identifier les meilleures réformes en matière de réglementation des affaires.
Au Niger, cette performance a été bien accueillie au sein de l’opinion. Certains entrepreneurs s’accordent sur le fait que des progrès ont été certes enregistrés en matière de création d’entreprises mais c’est au niveau de l’évolution des structures économiques que les obstacles perdurent. Une marge de manœuvre donc pour le pays afin d’améliorer son classement dans le prestigieux Doing Business, l’un des rapports les plus prisés au monde et qui fait preuve de bonne foi auprès des investisseurs internationaux.