Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

Le ministre Hassoumi Massaoudou tape du poing sur la table face aux douaniers
Publié le mardi 8 novembre 2016   |  TamTaminfo.com


Le
© Autre presse par dr
Le ministre Hassoumi Massoudou


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Mobilisation des ressources financières, responsabilisation des cadres, assiduité, ponctualité, discipline, respect de la réglementation, travail, rien que le travail et toujours le travail, tel est en substance l’objet de la rencontre entre le Ministre des Finances, Hassoumi Massaoudou et les responsables de la Douane.
Dans un langage franc, l’air grave, le ministre Hassoumi Massoudou a dit les 4 vérités aux douaniers.
Dans un pays où la situation générale est caractérisée par un contexte économique national difficile exacerbé par le contexte sécuritaire sous-régional, notamment dans les pays voisins, impactant négativement sur les activités économiques et annihilant les efforts de développement déployés par le Gouvernement, il est inadmissible que la médiocrité, l’amateurisme, l’affairisme, la corruption, les intrigues, les passes droits, la mal gouvernance et la politisation outrancière de la douane soient les seules « performances » de l’équipe Issaka Assoumane et Siddo Zakari.
Après avoir brossé la situation sécuritaire de la sous région et la crise économique généralisée, le ministre Hassoumi Massoudou a indiqué que la situation sécuritaire est préoccupante certes, mais elle ne peut justifier une telle baisse de recettes des services des Douanes. Le ministre des Finances a souligné que la situation sécuritaire, plus grave dans certains pays comme le Mali, n’a pas empêché à la Douane de ce pays d’engranger des recettes nettement supérieures aux nôtres.
Comparativement aux pays voisins comme le Mali et le Burkina Faso, les recettes douanières de ces pays sont ‘’sans commune mesure avec les nôtres’’.
‘’Les recettes sont inférieures aux attentes’’, il faut nécessairement avancer sérieusement, éviter le laxisme pour contribuer à l’amélioration de la situation financière. Le ministre Massaoudou appelle les douaniers à la ‘’discipline et au respect de la réglementation’’.
Il a formellement invité l’administration des Douanes à prendre conscience de la fragilité de la situation générale du pays, prévenant que si la situation budgétaire ne s’améliore pas »nous aurons des effets boule-de-neige » aux conséquences imprévisibles.
Le travail, rien que le travail et toujours le travail. »A priori, j’ai confiance en tout le monde, je voudrais des rapports de confiance », a dit le ministre pour décrire sa philosophie de travail à la tête du département. Il a toutefois souligné avec force qu’il veut des rapports de confiance où »ceux qui travaillent, qui ont des résultats seront valorisés ». Insupportable !!!
Il est insupportable, a-t-il martelé, que le Niger occupe la dernière position de la quasi-totalité des pays de l’Afrique de l’Ouest en termes de recettes douanières. C’est pourquoi il a vivement invité l’administration des Douanes à prendre conscience de cette situation, à faire en sorte que cette position peu enviable soit derrière nous, qu’on améliore nettement la position.
Soulignant que les pays ont presque les mêmes caractéristiques, le ministre a indiqué qu’il n’y a pas de raison que les recettes de ces pays doublent parfois celles du Niger, individuellement pris. »Je pense qu’il n’est pas acceptable et je sais qu’il est possible de faire mieux avec vous. Ceux qui ne marchent avec nous dans le sens de la mobilisation des recettes, nous les laisserons sur la route. Nous sommes prêts à répondre aux besoins matériels, moraux et professionnels des agents, à condition qu’ils le méritent, que les résultats soient à la hauteur ».
Ce langage cru est une vérité, cependant le gouvernement doit aussi revoir sa copie en termes de bonne gouvernance et du ‘’respect de la réglementation’’.
En effet, avec une équipe boiteuse et affairiste à la tête de l’administration douanière, rien de bon ne peut être entrepris. Tout le monde a suivi le faux langage du Directeur Général des Douanes qui a promis de faire augmenter les recettes. Quelle farce, quel farceur ! Car au moment même où il tenait cette promesse, le DGD et son adjoint ont accordé des faveurs exceptionnelles à des opérateurs économiques dont la fameuse Adoua en entérinant des valeurs en douane manifestement fausses en violation de toutes les procédures sur les contestations de valeurs en justifiant eux mêmes cette forfaiture.
Un DGD qui protège les arrières des opérateurs économiques qui tiennent la fada hebdomadaire chez lui et de leurs alliés. Les recettes douanières n’ont jamais atteint un niveau aussi bas. Quid du choix des responsables et les mesures prises pour concentrer toutes les opérations entre ces responsables facilement corvéables au détriment des autres unités. Mêmes les réformes dont on a abreuvé les autorités et le public ne peuvent être efficaces car elles ont été peu réfléchies et non intégratrices.
Toutes les réformes parce que mal pensées ont soulevé des contestations obligeant de fois l’Etat à reculer. Ces réformes ne sont pas structurantes et loin de la modernité, par exemple, le démarrage catastrophique du dédouanement des véhicules. Déjà les premières mesures étaient pour favoriser les importateurs de denrées comme l’huile de Côté d’ivoire et du ciment.
Le ministre Hassoumi Massaoudou doit s’enquérir du rapport établi par l’équipe Halcia, inspection générale des finances et Inspection Générale d’Etat pour voir les forfaitures. Ne parlons même pas de la dépravation des équipements de SORAZ.

 Commentaires