Marrakech (Maroc) - Le pavillon Afrique a ouvert ses portes ce mardi dans le cadre de la Conférence des Parties sur le climat (COP22) qui se tient à Marrakech, sous le signe « L’Aftrique en action », un thème qui traduit l’engagement des pays africains de lutte contre les effets du changement climatique et d’être un acteur incontournable dans les négociations sur le climat.
Inaugurant ce pavillon, le ministre marocain des Affaires Etrangères et Président de la COP22, Salaheddine Mezouar, a déclaré que la conférence qui se déroule « en Afrique montre l'engagement d'un continent entier à contribuer à l'effort mondial » pour lutter contre le changement climatique.
Il a souligné l'importance d'aider tous les pays africains à lutter contre le changement climatique parce que le « soleil n'ignore pas un village parce qu'il est petit ».
Le pavillon africain, un grand chapiteau abritant plusieurs pavillons de pays du continent, était animé de grands écrans représentant des déserts, des océans et des forêts. L’espace s’est vite rempli de délégués, d’observateurs et de journalistes, dès la fin de la plénière d'ouverture.
Il abritera de nombreux événements tout au long des 11 jours de la conférence. Garantir aux zones rurales un accès fiable à l'énergie et collaborer avec l'industrie de l'aviation civile internationale étaient deux des nombreuses tables rondes qui se sont tenues aujourd'hui.
Plusieurs pays ont également organisé des événements et des tables rondes pour souligner chacun de leurs efforts en matière d'action climatique. La Tunisie et l'Éthiopie se sont ainsi associées pour discuter avec les représentants allemands de la manière dont les trois pays pourraient créer des solutions basées sur le marché du carbone pour faire face à leurs problèmes environnementaux. La Tunisie s'intéresse particulièrement à l’implication de son secteur du ciment.
L'Accord de Paris comprenait une disposition pour les «pertes et dommages», terme qui fait référence à ce que les nations insulaires du Pacifique et les pays les plus pauvres du monde doivent affronter à cause des catastrophes naturelles.
Un panel de scientifiques a ainsi débattu de questions telles que l'assurance climatique particulièrement utile aux agriculteurs africains confrontés à la sécheresse.