Marrakech (Maroc), Les spécialistes du climat et du réchauffement de la terre, réunis à Marrakech, au Maroc, n’ont pas tardé à engager les grandes négociations sur la thérapie à apporter contre le dérèglement du climat et le réchauffement de la planète, sous la conduite du président de la cop22, le ministre marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération, Salahddine Mezouar.
Mercredi, la plénière a repris sa session de déclarations. Ainsi, plusieurs groupes de contacts et consultations informelles se sont tenus tout au long de la matinée.
Le Mali, au nom du groupe africain, a souligné le besoin de renforcer l’action pré-2020, notamment en raison du niveau d’ambition peu élevé qui ressort des CPDN des parties. Il a rappelé la présentation faite par le groupe africain, concernant un cadre d’équité.
La Thaïlande, au nom du G-77 et la Chine, a appelé les pays développés à accroitre leurs efforts d’atténuation et de mobilisation pré-2020 et a estimé que le cadre de transparence devrait mettre l’accent sur la « transparence du soutien ».
Exhortant au passage, des négociations à la mise en œuvre, l’Union Européenne a pour sa part appelé à l’inclusion, la qualité et à un certain sens de l’urgence dans l’élaboration du manuel relatif à l’accord de Paris.
La Suisse, pour sa part, a souligné le rôle des acteurs non étatiques dans la mise en œuvre et a soutenu l’approche de la présidence de la cop22 qui vise à poursuivre les travaux du GAP pendant la deuxième semaine des débats.
L’Australie, au nom du Groupe de Coordination, a estimé que la COOP22 doit être la cop de la mise en œuvre et de l’action.
Les consultations informelles étaient centrées sur le comité chargé de faciliter la mise en œuvre et de promouvoir le respect des dispositions prises.
Plusieurs pays ont souligné le besoin d’une approche générale pour faciliter la mise en œuvre, plutôt qu’une imposition de pénalités. Plusieurs ont également souligné que le cadre devrait être intégral.
Les Etats-Unis ont souligné le besoin de réfléchir à l’avance sur les nouvelles questions susceptibles d’apparaitre et d’avoir un système efficace de responsabilisation.
Ils ont suggéré que cette question requiert de plus amples discussions, en signalant, entre autres, qu’elle serait mieux examinée à l’aune de l’architecture globale du financement climatique et qu’elle suppose l’examen des enseignements tirés.
Le Grand Groupe des AGRICULTEURS a appelé à garantir que la Coop22 soutienne la mobilisation d’une action internationale en matière d’agriculture.
Pour leur part, les « PEUPLES AUTOCHTONES » ont appelé à assurer leur pleine participation dans le processus de négociation et l’adoption d’une politique pour les peuples autochtones.
Tous les pays et groupes de contact ont salué à l’unanimité, l’Accord de Paris et encouragé les parties qui ne l’ont pas encore ratifié, à le faire dans le meilleur delais.