De quoi s’agit-il : un certain nombre des députés opérateurs économiques, ont introduit un amendement à l’article 52 de la constitution qui interdit au Président de la République ,aux membres du gouvernement , aux députés nationaux entre autres de prendre part aux marchés publics.
Ces députés voudraient profiter sans nul doute à l’occasion de la modification du dit article 52 de la constitution pour prétendre à postuler aux appels d’offres des marchés publics au Niger, ce qui me paraît peu orthodoxe ,contraire à la justice sociale et à l’éthique .
Il faut retenir que cettains députés opérateurs économiques conséquents avec la loi , pour se conformer au dit article, ont préféré démissionner et laisser les places à leurs suppléants. Par contre , une centaine des députés persistent et signent à vouloir changer la règle de jeu à leur profit .
Le député national Boukary Sani dit Zouly , n’a pas passé par quatre chemins pour désapprouver cette démarche de ses collègues députés . La majorité de l’opinion publique désapprouve également cette démarche peu élégante de nos honorables députés.
Il faut noter en dehors du député Boukary Zouly de la majorité parlementaire, plusieurs autres députés et acteurs de la société civile s’organisent pour faire échec à cette entreprise qui risque de ramener notre démocratie en arrière si jamais elle abouti .
Nos honorables députés ont intérêt à abandonner cette démarche lourde de conséquences pour notre jeune démocratie qui se cherche . Certes la constitution a prévu les modalités de sa modification mais il ya des modifications qu’il faut opérer avec bon sens , habilité et élégance.
Les députés nationaux sont attendus par le peuple souverain du Niger , sur les resolutions qu’ils comptent prendre afin de contribuer à désamorcer la crise sociale qui sevit actuellement dans le milieu scolaire et universitaire. A bon entendeur salut !