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Remise des Nigériens au travail et l’amélioration des recettes budgétaires: entre volonté politique et complaisance du Président Issoufou Mahamadou
Publié le jeudi 17 novembre 2016   |  Tamtaminfo.com


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© AFP par ALAIN JOCARD
Visite de travail et d`amitié du président Mahamadou Issoufou à Paris
Mardi 2 juin 2015. France. Le Chef de l`Etat Mahamadou Issoufou en visite de travail à Paris. Le président Mahamadou Issoufou du Niger


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Aujourd’hui, le Niger est confronté à plusieurs défis majeurs qui mettent son existence en péril si on n’y prend garde. La chute des prix des hydrocarbures et de l’uranium a remis en cause la politique du programme de la renaissance du Président de la République Issoufou Mahamadou.

Ensuite, les difficultés économiques du Nigéria ne sont pas sans conséquence sur le pays. Autre défi, celui de la sécurité,il est utile de rappeler les propos de l’actuel Chef de File de l’Opposition, Hama Amadou, qui affirmait dans toutes ses interventions et sur toutes les tribunes où il a eu l’occasion de prendre la parole que le Niger est un pays extrêmement fragile ; fragile parce que nous avons des défis à relever au plan alimentaire, au plan de l’accès à l’eau, sur le plan de l’éducation, de même que dans le domaine de la santé, en un mot contre la pauvreté.

Ces défis-là rendent notre pays d’autant plus fragile qu’on a un tissu économique et social à construire ou à reconstruire ; pire le Niger est plus que fragile du fait des menaces terroristes de toutes sortes qui risqueraient de mettre en danger son existence même ; sans compter le croît démographique et les aléas climatiques et autres contraintes liées à la gouvernance, qui annihilent notre détermination farouche à faire de notre pays un Etat émergent.

Devant une telle situation, force est de reconnaître qu’il est des domaines où le Niger n’est pas fragile : ces domaines-là ; ce sont la vaillance, la cohésion et l’unité de son peuple, qui a été toujours DEBOUT devant les adversités en tous genres.

C’est dire que la vision pertinente du Président du MNSD-Nassara, Elh. Seini Oumarou est plus commandée par la préservation de ces acquis enviables à tous égards, mais surtout par le réal politique, qui a toujours fondé son action, qui consiste à faire converger toutes les forces, toutes les intelligences, toutes les énergies et les volontés, aux fins de gagner la seule bataille qui vaille pour tous les Nigériens : celle de sortir avec dignité, honneur et intégrité des affres de la pauvreté.

Le gouvernement qui a été mis en place par la nouvelle coalition, se distinguera des autres gouvernements que le Niger a connu jusque- là, malgré son nombre pléthorique et quelques membres indélicats. Le Niger a besoin aujourd’hui de tous ses filles et fils porteurs des valeurs de moralité irréprochables ; des compétences avérées et de maîtrise réelle de gestion des affaires publiques, afin d’imprimer leurs marques dans l’atteinte des objectifs de la renaissance acte II, tels que voulus par le Président de la République Issoufou Mahamadou.

Le gouvernement actuela une obligation non seulement d’avoir des résultats quantifiables et vérifiables dans le temps, mais aussi de remplir de manière efficace et efficiente car le Niger reste et demeure une pépinière de ressources humaines de qualité à même de tracer et de placer le Niger sur les rails de l’émergence et de la prospérité. Ainsi, le gouvernement doit bannir l’esprit de clan et la politisation de l’administration.

Les seuls critères qui doivent être mis en avant sont la compétence, l’efficacité, la loyauté et le patriotisme. Sinon aujourd’hui l’administration est à terre. Beaucoup de financements sont retournés ou seront retournés d’ici fin décembre 2016, par incapacité de certains ministres et fonctionnaires de l’Etat, qui n’arrivent pas à faire des TDR pour consommer cette aide budgétaire. A titre illustratif, il y a un des ministères en charge de l’éducation auquel les partenaires techniques et financiers ont accordé au Niger près de cinq (5) milliards de F CFA pour une période de cinq (5) ans.

Aujourd’hui, à la veille de la fin du projet, ce ministère n’a consommé que moins de trois (3) milliards de F FCA. Et d’ici fin décembre 2016 le reste du financement sera retourné aux bailleurs. A cet effet, comment imaginer cet état de fait ? Incapacité ou sabotage ? Dans ces conditions le Niger peut-il demander plus pour les prochaines années ? Ainsi, en plus du ministre des finances tous les autres ministres doivent lui emboiter les pas pour obliger les travailleurs nigériens à s’investir dans la recherche des voies et moyens pour sortir notre pays de tous les problèmes qui minent son développement et relever tous les défis auxquels nous sommes confrontés pour le bien-être de la population.

Et le Président de la République Issoufou Mahamdou doit se départir de sa complaisance et réduire les charges de l’Etat tout en assurant la bonne gouvernance et que la lutte contre l’impunité, la corruption, les détournements de denier public et autre passe-droits sans états d’âme.

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