NIAMEY (ANP) – Le Vice- président du Comité de lutte contre l’épidémie de la vallée du Rift, le Colonel major Bila Maïna a animé mercredi, un point de presse mercredi au Ministère de la Santé publique sur la situation de l’épidémie de la fièvre de la vallée du Rift, qui sévit au Niger.
Cette maladie est apparue au mois d’Août dernier dans les localités de Tchintabaraden, Tassara et Keïta dans la Région de Tahoua.
Selon Bila Maïna, « entre le 2 août et le 15 novembre 2016, 230 cas ont été enregistrés dont 32 décès soit une létalité de 14% ».
Depuis l’apparition de cette pandémie, la situation s’est nettement améliorée puisque « 86 % des cas ont été sauvés grâce au dispositif de prise en charge efficace mis en place » a annoncé le vice-président du comité. Les décès ont surtout été enregistrés parmi les premiers patients admis à un stade avancé de la maladie.
La bonne nouvelle, a annoncé le Colonel Bila, c’est que désormais les échantillons ne sont plus envoyés à Dakar pour confirmer les cas. Le Niger dispose désormais la capacité de la faire au Centre de Recherche Médicale et Sanitaire (CERMES) de Niamey.
Par ailleurs, il a réitéré l’appel du comité à la population, « celui de se présenter aux Services de Santé dès l’apparition des premiers signes, notamment la fièvre, les céphalées, les courbatures, pour recevoir les soins appropriés ».
Un certain nombre d’attitudes est également à observer, selon le comité, celui de limiter les déplacements d’animaux des zones infestées vers les zones non infestées ; à faire bouillir le lait avant consommation ; à éviter tout contact direct avec les animaux malades entre autres.
Il faut aussi se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon après manipulation d’un animal ; à enfouir avec précaution les cadavres d’animaux morts et à déclarer aux services vétérinaires toute situation inhabituelle au niveau du cheptel.