Maradi (ANP)- Face à la recrudescence de l’insécurité transfrontalière, le Comité de l’Etat de Katsina en charge de la prévention et la gestion des conflits entre agriculteurs et éleveurs, la sécurisation des personnes et des biens a séjourné à Maradi.
Une séance de travail a regroupé les membres de la délégation de ce comité et les autorités régionales de Maradi. Il s’agissait au cours de cette réunion de passer en revue tous les problèmes de l’heure, notamment la transhumance transfrontalière, le vol de bétail, la libération des aires de pâturage, la délivrance du permis de pâturage et le commerce entre nos deux Etats.
Après une note introductive du gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou, la parole fut donnée aux différents membres des deux délégations. Ces interventions ont permis de vite identifier les problèmes, qui sont d’ailleurs communs et des plusieurs ordres. Les plus préoccupants sont entre autres, les conflits entre agriculteurs et éleveurs et le problème de vol de bétail.
Selon M Zakari, les deux pays ont chacun des commissions et des comités qui prennent en charge des questions d’insécurité transfrontalière et avec le gouverneur de Katsina. Ils ont convenu d’une rencontre entre les différents comités en vue de jeter les jalons d’une coopération plus rapprochée entre les deux Etats pour juguler tous ces problèmes.
Zakari Oumarou a indiqué que cette séance de travail leur a permis d’analyser les problèmes et identifier les pistes de solution. « Nous allons poursuivre les rencontres en vue d’élaborer une sorte de protocole d’accord ou un cahier de charges qui sera utilisé par les deux parties pour solutionner les problèmes identifiés » a-t-il dit.
Il a annoncé qu’après cette séance de travail de Maradi, un comité sera dépêché à Katsina pour rencontrer l’autre comité du Nigéria afin de formaliser tout ce qui été dit à Maradi, en prélude à une rencontre entre le gouverneur de Katsina et celui de Maradi.
« Pour le moment, les deux comités travailleront dans ce cadre restreint qui sera plus tard élargi aux Etats fédérés du Nigéria et autres régions du Niger .Cela aboutira très certainement à une autre ouverture qui va être prise en charge par la commission mixte Nigéro-Nigériane de coopération » a-t-il indiqué.
