Les mouvements citoyens qui poussent partout en Afrique ne sont pas seulement unis par leur volonté de défendre la démocratie. Dans les anciennes colonies françaises, ils sont aussi soudés par un rejet violent de la France et de sa politique d’influence qui contribue, selon eux, à garantir l’impunité de régimes autocratiques. C’est à Sciences Po, dans l’antre de la fabrication des élites, que plusieurs d’entre eux ont choisi d’interpeller les « futurs dirigeants de la France » pour leur demander de « couper ça ».
« Je ne suis pas venu vous parler de Paul Biya, cela ne m’intéresse pas de radoter sur la situation du Cameroun que tout le monde connaît. Je veux vous parler de vos responsabilités », a lancé le rappeur Valsero lors du colloque sur Les mobilisations citoyennes en Afrique, organisé dans l’amphithéâtre Caquot de la rue des Saints-Pères les 21 et 22 novembre. L’événement clôturait trois années d’un programme de recherche commun entre le département des études africaines de l’université Columbia à New York, l’université de Paris-I et le Centre de recherches internationales de Sciences Po.
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