Organisée par l'Union des Journalistes Africains (UJA), en étroite collaboration avec le ministère de l'Information de la République Arabe d'Egypte, la 48eme session de formation des journalistes africains a ouvert ses travaux samedi dernier, au Caire en Egypte, précisément dans la salle de conférence de la Radio et Télévision Egyptienne. Cette session de formation des jeunes journalistes africains qui durera trois semaines a pour objectif d'échanger et partager les expériences dans le domaine du journalisme à travers des exposés sur des thématiques variées qui constituent aujourd'hui des préoccupations fondamentales pour un continent africain en pleine mutation. C'est la secrétaire générale de l'Union des Journalistes africains, Dr. Samia Abbas, qui a présidé l'ouverture des travaux en présence de la directrice générale du centre de formation Dr. Maha Bassim et le président de l'Union des Journalistes Tchadiens (UJT)
M. Belngar Larmé, par ailleurs invité d'honneur à cette formation.
Cette session de formation qui regroupe 20 jeunes journalistes venus de divers horizons du continent africain s'inscrit dans le cadre de la mission assignée à l'Union des journalistes Africains (UJA). Cette mission consiste à organiser de façon périodique des sessions de renforcement des capacités des journalistes. En prenant la parole à cette occasion, la secrétaire générale de l'Union des Journalistes Africains, Dr. Samia Abbas a précisé que la formation des jeunes africains avait débuté en 1985 avec une seule session par an. Cependant, au fil des années, '' nous nous sommes rendus compte que le besoin de formation des journalistes est extrêmement important qu'il faut faire profiter un maximum des hommes de médias en organisant la formation deux fois par an. Il s'agit pour l'Union des Journalistes Africains à travers cette nouvelle démarche de faire en sorte que les jeunes journalistes du continent se connaissent ; de ne pas regarder ce qui se passe en Afrique avec un œil européen ou occidental et enfin permettre à ces jeunes journalistes de connaitre l'Egypte qui est aussi un pays africain avec toutes ses merveilles'', a relevé Dr. Samia Abbas.
S'agissant du contenu de la formation, elle a indiqué qu'il sera articulé en deux parties. Une première partie dite théorique au cours de laquelle il y aura une série de conférences qui
seront animées par des experts et une deuxième partie dite pratique qui consiste à visiter quelques organes de presse égyptiens tels que : l'Agence d'Information du Moyen-Orient (MENA) ; le quotidien Al Ahram ou encore des endroits assez modernes comme le «smart village» ; le complexe des religions ; la cité de la production médiatique ; l'imprimerie du quotidien «Al-Akhbar» ; la ville d'Alexandrie ; les fascinants pyramides égyptiens et sphynx ; le nouveau canal de Suez ; l'Institut de Technologie Informatique ; le musée égyptien ; le siège de l'Union des Journalistes Africains etc.
Quant au président de l'Union des Journalistes Tchadiens M. Belngar Larmé, invité d'honneur de la 48eme session de formation des journalistes africains, il a indiqué que le renforcement des capacités des jeunes journalistes africains doit être continu et permanent au regard de la complexité des défis qui se posent aujourd'hui au continent africain. '' Nous devons être constamment ensemble à travers des formations de ce genre pour discuter ; échanger sur nos problèmes afin de dégager ce qui doit être notre fil conducteur aux côtés de nos Etats pour le développement du continent. Nous pensons que cette formation permettra aux participants de connaitre un temps soit peu l'Egypte est une référence en matière de civilisation aussi bien pour le continent africain que pour les autres continents. Et au regard du contenu du programme, nous espérons que les journalistes qui participent à cette session de formation vont tirer profit, tout en restant en contact les uns avec les autres'', a conclu M. Belngar Larmé.