Après le fiasco enregistré par la tentative hasardeuse de tordre le cou à l’article 52 de la Constitution, et le retrait en catimini du sinistre projet, retrait du en grande partie grâce à la mobilisation citoyenne du grand peuple du Niger, des Députés patriotes des citoyens engagés et de tamtaminfo, certains députés tentent de se racheter à travers les réseaux sociaux. C’est la cas du Député Salifou Mayaki, auteur de ce poste.
Nous saluons ce courage de reconnaitre ses erreurs, mais nous invitons le Député à s’inscrire résolument dans le combat pour le bien être du peuple nigérien.
« Il semblerait que ma position favorable à la modification de l’article 52 de la constitution ait soulevé des récriminations notables. J’ai attentivement suivi les critiques qui me sont parvenues via les médias, les réseaux sociaux et les personnes qui m’ont personnellement interpellé.
Je les mets à l’actif de l’espoir placé en ma personne et de l’intérêt subséquent que suscitent mes actions en tant que député. Néanmoins je trouve certaines réactions dont j’ai été la cible inutilement violentes, erronées et simplistes au vu de la complexité du sujet. Aussi il me parait important de clarifier les choses :
J’ai certes bel et bien signé la pétition lancée en faveur de la modification de l’article 52 mais je n’ai pas l’honneur d’en être l’initiateur comme cela a été dit et sous-entendu.
Par ailleurs je tiens à préciser que je n’ai pris part à aucune réunion, si jamais il y’en a eu, visant à défendre l’objet de cette pétition. Elle m’est parvenue au même titre que n’importe quel autre député et j’y ai vu l’opportunité de faire évoluer les choses pour le bien.
Le dénouement en a voulu autrement mais je ne peux que saluer cette décision car elle est celle du peuple que nous servons tous, d’une manière ou d’une autre».