Niamey - Les travaux de la deuxième (2ème) session ordinaire au titre de l’année 2016 de l’Assemblée Nationale ont pris fin samedi dernier au Palais des Congrès de Niamey. C’est le Président de cette Institution, M. Ousseini Tinni, qui a clôturé les travaux de cette session dite budgétaire, en présence des responsables des autres Institutions républicaines, des membres du Corps diplomatique, ceux du Gouvernement et de plusieurs autres invités civils et militaires.
Dans un discours, le Président Ousseini Tinni s’est félicité que, durant les deux mois qu’ont duré les travaux de cette session, les parlementaires aient fait « œuvre utile pour notre pays », pour avoir réussi « cette mission consubstantielle au pouvoir législatif qu’est le vote du budget de l’État ». De son avis, a-t-il déclaré, « nous avons, tous ensemble, tenu la promesse que nous nous étions naguère faite de donner un budget réaliste et sincère à notre pays. Ce budget, de plus de mille huit cent neuf milliards, je l’espère, permettra à l’État de remplir les obligations financières qui sont les siennes tout en préservant les équilibres nécessaires à une croissance soutenue de notre économie ».
Cependant, a affirmé Ousseini Tinni, « un budget n’est réellement sincère que par l’exécution rationnelle qui en découle », suggérant au Gouvernement d’être « efficace » dans la mobilisation des recettes car, celle-ci « repose autant sur la réalisation des objectifs quantitatifs fixés par la loi de finances, que sur la qualité des prélèvements sur l’économie nationale », exhortant chacun des animateurs de la chaîne fiscale à se surpasser en 2017 pour permettre à l’État et à tous ses démembrements de disposer des ressources nécessaires à leur fonctionnement optimal.
Le Président du Parlement nigérien a ensuite fait cas des autres textes de loi adoptés au cours de cette session, avant de se réjouir du plein exercice, par les députés, de l’une de leurs prérogatives constitutionnelles qu’est le contrôle de l’action gouvernementale, notant que « cette session ordinaire aura été fort riche en interpellations et en questions d’actualité, les unes aussi pertinentes que les autres ».
Avant la clôture des travaux de cette session, note-t-on, la plénière a sacrifié à une exigence constitutionnelle qui est celle d’entendre le Président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH). En effet, M. Khalid Ikhiri a présenté à l’Assemblée nationale le Rapport annuel de l’Institution qu’il dirige. Ce Rapport, note-t-on, contient des recommandations sur la situation des Droits de l’Homme au Niger.