Présentation devant l’Assemblée Nationale de la synthèse du rapport 2015-2016 de la CNDH sur l’état des droits humains au Niger : Des progrès réalisés pour rendre effectifs les droits et libertés au Niger
Lors de la plénière de samedi dernier, peu avant la cérémonie solennelle de clôture de la session budgétaire, le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Khalid Ikhiri, a présenté le 2ème rapport élaboré par l'institution qu'il dirige sur l'état des Droits de l'Homme au Niger, couvrant la période 2015-2016.
Cette démarche s'inscrit dans la droite ligne des dispositions de l'article 44, alinéas 1 et 4 de la Constitution du 25 novembre 2010 qui impose à la Commission de présenter un rapport annuel sur les Droits Humains devant l'Assemblée Nationale. Selon le président de la CNDH, un tel exercice participe du souci du constituant de doter le peuple nigérien d'un outil d'évaluation annuelle sur l'état des Droits Humains au Niger, sans compter qu'il a une portée fortement pédagogique. Parlant des droits civils et politiques, il a précisé qu'ils trouvent leurs fondements dans plusieurs instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux, en l'occurrence la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) de 1948. «Parmi ces droits on peut citer : le droit à la vie ; le droit à la sûreté personnelle ; le droit à la propriété ; la liberté d'expression et d'opinion ; le droit d'association, de manifestation et de réunion ; la protection contre la détention arbitraire, etc. », a-t-il indiqué.
Après avoir fait le tour de l'état des droits humains dans ces différentes composantes, le rapport, a constaté qu'en dépit des progrès réalisés pour rendre effectifs les droits et libertés au Niger, des défis restent à relever. Aussi, la Commission Nationale des Droits Humains a-t-elle formulé une série de recommandations.