Alors que l’on s’attendait au départ du maire central de Niamey, Assane Seydou à la suite d’une motion de défiance déposée contre lui par la majorité des conseillers de Niamey, finalement c’est la montagne qui a accouché d’une souris. Les conseillers auteurs de la motion ont, toute honte bue, retiré leur motion avant hier.
C’était au cours d’une réunion où la Mairie a été quadrillée par un important dispositif de sécurité. Selon des sources proches de la mouvance présidentielle, c’est le ministre Omar Hamidou Tchiana dont le maire Assane Seydou est un militant qui a tapé du poing sur la table pour sauver la tête de son poulain, après le revers suivi par une de ses militantes, maire de Kollo.
Il a été écouté par le président du PNDS Bazoum Mohamed qui aurait ordonné aux conseillers de se faire hara kiri.
Les conseilleurs frondeurs obtempèrent et regagnent le bercail.
Ni les plaintes des Niamées, ni les détournements relevés, ni les immondices et la puanteur qui caractérisent Niamey n’ont eu raison de l’inamovible Assane Seydou, ce maire débonnaire, insouciant et nonchalant. Assane Seydou constitue la plaie principale de Niamey, il sait qu’il a un soutien il peut donc tout se permettre. Narguer, narguer et bafouer les droits des travailleurs municipaux qui totalisent plus de 5 mois d’arriérés de salaires.
Et pourtant le Président de la République a investi plusieurs milliards de FCFA pour permettre à Niamey d’être une capitale digne de ce nom. Le Programme Niamey Gnala, sali par l’inconséquence d’un maire qui ne vient au bureau que de 6h à 7h du matin, mérite mieux de la part des élus de la capitale.
La politique politicienne ne doit pas intervenir pour sauver un intrus au détriment de l’intérêt général.
Les conseillers prostitués qui ont vendu leur âme au diable pour sauver un incapable auront sur leur conscience la déchéance de Niamey.
Mais nous recommandons au Procureur de la République, qui a juré de faire la peau aux malfrats en col blanc de s’intéresser à la gestion de la Communauté urbaine de Niamey.