Moussa Aksar vient alors de publier le premier article paru au Niger sur les « Panama papers », l’enquête fondée sur les archives d’un cabinet d’avocats qui aide hommes politiques, oligarques et escrocs à monter et à utiliser des sociétés écrans en toute discrétion.
En « une » de L’Événement du 25 juillet figure en effet un article dévoilant des informations inédites sur une société offshore liée à un homme d’affaires connu comme l’un des principaux donateurs du parti au pouvoir au Niger, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS). Le numéro se vend tellement bien qu’il est épuisé au bout de quelques heures.
Si beaucoup de Nigériens sont ravis de ces révélations, d’autres voient rouge. « Il paraît que Moussa Aksar se cache », écrit sur Facebook un internaute, le prétendant recherché par la police pour ses révélations. « Aurait-il soudainement perdu sa capacité à raconter n’importe quoi ? », plaisante un deuxième. Un autre l’accuse même de chantage. Moussa Aksar pense être suivi, et demande à ses filles de fermer la porte à clé et de détacher les chiens de garde de la famille.... suite de l'article sur LeMonde.fr