À Niamey, on le considère davantage comme un « sécurocrate » que comme un économiste.
Ces dernières années, Hassoumi Massaoudou avait pris en main – et avec poigne – le ministère de l’Intérieur puis celui de la Défense. Difficile alors d’imaginer cet ingénieur de formation, réputé proche du chef de l’État, aux Finances. C’est pourtant le portefeuille dont il a la charge depuis le remaniement d’octobre.
« Nous voulions imposer une gestion rigoureuse des finances publiques », justifie une source proche du Premier ministre. Surtout, les dépenses de sécurité font désormais partie des préoccupations majeures des argentiers nigériens, priés de fournir à l’armée les moyens de tenir les frontières libyenne, malienne et nigériane.
Jeune Afrique : Vous avez occupé le poste de ministre de l’Intérieur, puis celui de ministre de la Défense. Aujourd’hui, vous êtes aux Finances. Est-ce le signe d’une volonté de reprise en main des comptes publics ?... suite de l'article sur Jeune Afrique