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Le Sahel N° du 13/12/2016

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Fin mercredi dernier à Abidjan des travaux de la 5ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou : Satisfaction générale et volonté d’accélérer pour l’atteinte des objectifs
Publié le mercredi 21 decembre 2016   |  Le Sahel


Finance
© aNiamey.com par Serge T
Finance : Cérémonie d` ouverture de la 2ème édition du forum international de la finance en Afrique Subsaharienne.
Lundi 15 Juin 2015 - Abidjan. Mme Kaba Nialé, Ministre ivoirien auprès du Premier Ministre chargé de l`économie et des finances de Côte d`Ivoire a présidé la cérémonie d`ouverture de la 2ème édition du forum international de la finance en Afrique Afrique Subsaharienne (FIFAS).


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Les travaux de la 5ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou, ont pris fin mercredi dernier, à Abidjan en Côte d'Ivoire. Des parlementaires, des représentants des ministères de la Santé, du Plan, des Finances, de la société civile, des partenaires techniques et financiers, des jeunes, des religieux des neuf pays du partenariat de Ouagadougou, ont pendant trois jours discuté autour du thème : « Promouvoir la contraception, c'est garantir un meilleur avenir pour les jeunes ». La rencontre d'Abidjan a été marquée par plusieurs réunions parallèles et en plénière entre les différentes parties prenantes. Les jeunes qui sont au cœur de cette 5ème réunion ont tenu à faire entendre leur voix lors des travaux.
Le succès remporté par cette 5ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou a été largement souligné par le directeur de cabinet de la ministre du plan et du développement de la Côte d'Ivoire qui a présidé la cérémonie de clôture. Après avoir rappelé la création en 2011 de ce partenariat, le représentant de la ministre Kaba Nialé a relevé l'importance des conclusions issues de cette réunion et a appelé les pays à accorder une place de choix notamment aux jeunes, car « la révolution contraceptive a sonné», dit il comme l'ont clamé haut et fort les jeunes au cours de cette réunion.
Auparavant, les participants à la réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou ont suivi une synthèse des trois jours de travaux présentée par Rodrigues Ngoua de l'UCPO. Il ressort de la rencontre des bailleurs, la nécessité de faire des plans d'action des outils de plaidoyer. Les bailleurs estiment en outre qu'il est important que les pays fassent un effort et les partenaires les appuient. La réunion des pays a, elle, fait ressortir beaucoup de défis pour lesquels il convient de continuer le plaidoyer. Quant à la société civile, elle a souligné la nécessité de continuer l'implication des jeunes et des leaders religieux.
Outre cette synthèse des trois jours de travaux, la clôture de la réunion annuelle du partenariat de Ouagadougou a été marquée par une prestation des jeunes à travers laquelle, ils ont rappelé leurs besoins dans le domaine de la santé de la reproduction et la nécessité de les impliquer dans tous les programmes et projets les concernant.
Les parlementaires ont, par la voix de Mari Rose Nguimi, députée du Cameroun, membre du forum parlementaire africain sur la population et le développement, et celle de l'honorable John Mann, député du Royaume Uni, membre du forum parlementaire Européen sur la population et le développement salué la tenue de la réunion, les efforts déployés par le Partenariat de Ouagadougou pour promouvoir la planification familiale en Afrique de l'ouest et le dynamisme de la coordinatrice de l'UCPO (Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou), Mme Fatimata Sy. La délégation parlementaire présente à la Réunion appelle « à soutenir l'accélération du Partenariat de Ouagadougou pour l'accès, à la santé reproductive et à la planification familiale pour des millions de femmes et de filles et pour récolter les bénéfices du dividende démographique pour la jeunesse en Afrique de l'Ouest francophone». Les parlementaires s'engagent à soutenir les efforts de tous les acteurs engagés pour la pleine mise en œuvre du programme d'action de la CIPD et à surveiller le respect des engagements pris dans le cadre des initiatives du partenariat de Ouagadougou et de la planification familiale 2020. « Ensemble, assurons le succès du partenariat de Ouagadougou en luttant contre les mutilations sexuelles, les mariages et les grossesses précoces ou rapprochées et en défendant le droit des filles et des femmes à l'accès à la planification familiale et à des soins de qualité », indique la délégation des parlementaires.
Au nom des représentants des neuf pays au RG de FP 2020, Dr Adamou Kemou, directrice de la santé de la mère et de l'enfant au ministère de la Santé publique du Niger a pris la parole au cours de la cérémonie de clôture pour souligner les progrès et la nécessité de consolider les acquis. Pour sa part, la représentante des bailleurs, Mme Perri Sutton a abondé dans le même sens en mettant l'accent sur le dynamisme de la directrice de l'UCPO à qui, elle a remis une pédale comme symbole de son dynamisme et pour encore accélérer en vue de l'atteinte des objectifs.
Mme Fatimata Sy l'a remercié ainsi que tous les participants à la réunion. Elle s'est beaucoup appesantie sur la création et l'évolution du Partenariat de Ouagadougou qui est selon elle un mouvement. Le nombre croissant de participants à la réunion (350 en 2016) et celui des partenaires qui passe de 6 en 2011 à 8 en 2016, fait dire à la coordinatrice de l'UCPO que le mouvement s'intensifie. Elle appelle à animer encore ce mouvement mais en respectant les fonctions assignées. Plus précisément, il s'agit selon elle de faciliter les échanges entre pays, de continuer le plaidoyer pour mobiliser les ressources et de suivre les progrès.
Les jeunes qui sont au cœur de cette rencontre d'Abidjan ont lancé un signal fort à la clôture comme à l'ouverture de la Réunion Annuelle. Ils ont, pour chaque pays du Partenariat, tenu à transmettre un message pour la prise en compte de leurs besoins en planification familiale. «Nous voulons le relèvement de l'encrage institutionnel de la planification familiale dans le but d'un engagement de haut niveau et dans un souci de multisectorialité effective», ont dit les jeunes nigériens participant à la réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou.

Idé Fatouma, Envoyée spéciale(onep)

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