La 4ème Edition du Festival des Arts traditionnels dénommé ''SADUWA'' s'est tenue, mercredi dernier, à la devanture de la Maison de la Culture Abdoussalam Adam de Zinder. Cette rencontre qui a duré deux jours est organisée par l'Association NEMA avec l'appui technique du Centre Culturel Franco-Nigérien de Zinder.
Le Gouverneur de la Région de Zinder, Issa Moussa entouré de plusieurs responsables administratifs et coutumiers a rehaussé de sa présence ce rendez-vous culturel annuel qui regroupe les artistes socio-traditionnels, les chasseurs, les forgerons, les wanzam (coiffeurs) et les invulnérables ont dans leurs domaines respectifs séduit le public à travers des séances de prestidigitation qui appellent les uns et les autres à témoigner de la vivacité des valeurs culturelles ancestrales.
A ceux-là s'ajoutent plusieurs groupes musicaux traditionnels qui ont pour rôle de chanter les louanges,de vanter les mérites des personnalités traditionnels d'une part et des artistes qui excellent, chaque jour que Dieu fait, à éclairer la jeune génération sur les valeurs cardinales de l'Art traditionnel africain'',explique le Promoteur de ce Festival Maman Sani et Président de l'Association NEMA.
Initialement prévu pour durer quatre jours, cette rencontre culturelle n'a pas bénéficié du soutien de certaines Sociétés de la place auprès desquelles des dossiers d'appui ont dû être soumis.
La culture ne constitue pas une activité de grande importance dans la tête de plusieurs personnes au point d'apporter une contribution significative au développement national, s'interroge l'Organisateur de ce Festival qui annonce que le Ministère de la Renaissance culturelle a promis d'accorder son appui pour la cinquième Edition.
Les Sociétés de Téléphonie mobile qui réalisent des chiffres d'affaires astronomiques doivent voler au secours des rencontres culturelles qui revêtent somme toute un caractère annuel, explique –t- il
Le second objectif majeur assigné à ce Festival est de monter au monde d'ici et d'ailleurs une bonne image de la région de Zinder contrairement à certains esprits qui estiment que notre entité renferme des points noirs, des préjugés amers qui la rendent infréquentable aux yeux notamment du monde extérieur, a-t-il soutenu.
''A notre avis, il est grand temps de briser ces susceptibilitéspour susciter les échanges car notre vœu le plus ardent est de voir ce festival grandir dans les années à venir pour lui conférer une dimension internationale en prenant la dénomination d'une rencontre des Arts Africains».