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Niger: les combattants de Boko Haram "totalement en déperdition" (ministre)
Publié le mercredi 28 decembre 2016   |  AFP


M.
© Autre presse par DR
M. Bazoum Mohamed ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l`Intégration Africaine et des Nigériens à l`Extérieur


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Les combattants du groupe islamiste nigérian Boko Haram, qui a mené depuis 2015 des attaques très meurtrières dans le sud-est du Niger, "sont totalement en déperdition", s'est réjoui mercredi Bazoum Mohamed, le ministre nigérien de l'Intérieur.

"Les agissements de ceux qui restent comme résidu de Boko Haram dans certaines zones de la région de Diffa (sud-est nigérien) indiquent clairement qu'ils sont totalement en déperdition", a indiqué à la presse Bazoum Mohamed en visite à Diffa, ville proche du nord-est du Nigeria, berceau de Boko Haram.

Le ministre a annoncé mardi qu'une trentaine de combattants de Boko Haram de Diffa avaient déposé les armes et s'étaient rendus. C'est la première fois que Niamey fait état de désertion de Nigériens des rangs de Boko Haram.

Bazoum Mohamed a justifié cette "reddition" notamment par le nouveau "rapport de force instauré entre Boko Haram et nos forces de défense et de sécurité" depuis juillet. "Nous sommes sûrs que nous aurons des ralliements très importants (...) et nous allons nous acheminer progressivement vers une situation de fin de conflit" dans cette zone, a-t-il souligné.

Le ministre a toutefois noté la présence "d'éléments de Boko Haram organisés qui s'entrainent dans le lit du lac Tchad, une zone marécageuse très enclavée située à cheval entre le Niger, le Tchad et le Nigeria".

"Nous sommes convaincus que lorsque la dynamique de ralliement va s'intensifier, cela aura un impact" sur ces éléments encore "hostiles".

"Nous avons déserté Boko Haram parce que nous avons constaté que ce que cette organisation pose comme actes n'est pas acceptable. A présent, nous souhaitons que le gouvernement nous accorde son pardon et qu'il nous aide afin que nous ne songions plus jamais à adhérer à ce type de groupe", a déclaré mardi soir sur la télévision publique, un des ex-combattants parmi la trentaine qui se sont rendus aux autorités de Diffa.

Parmi ces déserteurs, il y a vingt-six hommes et trois femmes. Une "quatrième femme de nationalité nigériane" s'est également rendue aux autorités de Diffa, a précisé à l'AFP une source sécuritaire basée à Diffa.

Ces jeunes pourront bénéficier au terme d'un processus "d'une amnistie" et, avant de regagner leur famille, ils bénéficieront d'un "programme de déradicalisation" et de projets "de réinsertion socio-économique", a assuré la source sécuritaire à Diffa.

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