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Boucle ferroviaire: Le Projet ferroviaire Bénin-Niger presque sauvé
Publié le vendredi 6 janvier 2017   |  24 heures au Bénin


Alassane
© Autre presse par DR
Alassane Ouattara et Mahamadou Issoufou se concertent sur la boucle ferroviaire de Bolloré


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Dossou et Bolloré se retirent sur la médiation de Talon

Longtemps la guéguerre a prévalu autour de la réalisation du projet boucle ferroviaire, ou épine dorsale de près 3000 km de chemin de fer qui devrait relier plusieurs pays de la sous-région et faciliter les échanges commerciaux. Mais, apparemment, l’entente semble revenir autour du dossier.

Samuel Dossou, le concepteur originel de ce projet devant relier Cotonou au Niger et l’homme d’affaires français, Vincent Bolloré, ont enfin trouvé un modus vivendi, grâce à la médiation du chef de l’Etat béninois. La crise était née, depuis 2015, autour de la réalisation du projet, après que l’ancien chef de l’Etat, Yayi Boni, l’a presque chipé au magnat du pétrole Samuel Dossou, son compatriote qui l’avait soutenu en 2006, dans la bataille pour le pouvoir, pour le confier au groupe français Bolloré. Le dossier avait longtemps défrayé la chronique et une longue polémique s’en était suivie. Mais, avec la dextérité de Patrice Talon, les choses semblent rentrer dans l’ordre.
Après sa prise de fonction en avril dernier on se souvient, Patrice Talon, n’avait pas caché son ambition de retourner le projet à son premier concepteur. D’où de nombreux voyages de négociation en France et au Niger, afin d’arrondir les angles. En effet, le patron du Groupe Petrolin qui avait financé les études et prêt à passer à la réalisation dudit projet, était déterminé à aller devant la justice, pour empêcher le groupe français de l’exclure de son initiative, son grand projet qui doit à terme, rallier le Togo, la Cote d’ivoire, le Burkina, le Niger et le Bénin.
Selon la Lettre du continent, les deux protagonistes devraient abandonner le projet, au profit d’entreprises chinoises. Ce qui de premier abord, permet aux uns et aux autres de se sauver la face, mais aussi et surtout de sauver ce géant projet qui devrait aider au développement de la sous-région.

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