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Les vérités de Mohamed Bazoum
Publié le vendredi 6 janvier 2017   |  Tamtaminfo News


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© Autre presse par dr
Le ministre d`Etat nigérien en charge des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum


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Le ministre d’Etat, en charge de l’Intérieur M. Mohamed Bazoum, a accordé un long entretien la presse publique nationale mercredi. Le ministre Bazoum a abordé plusieurs préoccupations de l’heure avant de s’appesantir longuement sur la situation sociopolitique du pays, la marche du 8 janvier pour soutenir les actions du Président de la République, les coups bas et les complots de l’opposition et en particulier ceux du parti Lumana de Hama Amadou, les conséquences du déguerpissement des commerçants aux alentours des lieux publics, etc.
Dans un langage guerrier, sans langue de bois, Mohamed Bazoum a directement accusé le parti Lumana d’être derrière toutes ces agitations, dans le but de créer une insurrection populaire, courte échelle lui permettant d’accéder au pouvoir. Il a affirmé que c’est une stratégie découlant du forum de Lumana à Abidjan, Pour eux, la situation est désormais mûre pour que le parti Lumana prenne le pouvoir à l’issue d’un grand bras de fer sur le modèle insurrectionnel dont a toujours rêvé ce parti.
La consigne a donc été donnée pour qu’on utilise la société civile parce que, selon eux, elle peut présenter un visage à blanc. En général, l’opinion nationale et surtout internationale donne beaucoup de crédit à la société civile qui est censée être composée d’hommes ressemblant à des anges, qui soient très innocents, qui ne font pas de politique, qui aiment particulièrement leur pays et le défendent.
Le parti avait voulu un peu instrumentaliser d’abord le secteur de l’éducation à travers une série de grèves pour culminer à travers une grève générale de tous les travailleurs. Et ce devait être l’Intersyndicale des travailleurs nigériens (ITN) qui servirait de cheval de trois à cet égard. Pour ce faire, le préavis de grève était certainement déjà rédigé. Tout cela devait culminer à travers la manifestation du 21 décembre 2016 qui est une grande répétition générale de ce qui va se poursuivre par la suite et qui va déboucher sur une grande insurrection populaire.
Revenant à la déclaration issue de la marche du 21 décembre 2016, M. Bazoum a indiqué, « qu’ils ont utilisé les termes de ‘’racaille politique en parlant du Président de la République, du gouvernement’’ ; de ‘’horde de hors la loi’’ ; de ‘’voleurs’’ ; de ‘’mafieux’’. Il ya aussi d’autres termes comme gangsters ; facteur de division du pays ; corrompus ; boyaux.
Ces termes-là sont très violents !
Ils sont le fait d’un parti politique qui est en train de devenir extrémiste, parce que l’extrémisme, c’est d’abord la violence du discours. Lorsqu’une personne comme cet individu là traite le Président de la République avec les termes qu’il a utilisés, il ne considère même plus qu’il a un minimum de dignité et qu’il lui doit, ne serait-ce que pour son âge, pas même pour sa fonction, le minimum de respect.
Il ne lui manque pas seulement du respect, il lui exprime du mépris. Et lorsque vous vous comportez de la sorte vis-à-vis de quelqu’un, ça veut dire que vous avez tout rompu et vous sortez de la démocratie dont le code est précisément de marquer au coin de l’exigence du respect. Le parti Lumana a des gens qui sont préposés aux injures vis-à-vis du Président de la République. Ils sont bien connus.
L’un est aux Etats Unis.
Il envoie sur Whatsapp des messages très injurieux vis-à-vis du Président de la République, très violents, qui distillent la haine et dont le but est de chauffer à blanc une certaine opinion en tirant sur une certaine ficelle parce qu’ils pensent que c’est une ficelle très rentable. Il y a d’autres préposés aux injures au Président de la République qui disent qu’ils sont des militants de Lumana et qui tiennent des propos très injurieux, très violents vis-à-vis du Président de la République.
Evoquant l’accusation portée contre le Gouvernement pour son mépris vis-à-vis des fonctionnaires, Mohamed Bazoum a souligné avec force et des détails, que « la stratégie des organisateurs de la marche du 21 décembre, devait passer par l’instrumentalisation des revendications légitimes parfois des travailleurs. C’est donc tout à fait normal qu’ils ont développé un discours consistant à dire que nous avons abandonné les fonctionnaires, que nous ne nous en sommes pas occupés.
A cet égard, je veux vous donner quelques chiffres de notre gestion à nous, des chiffres qui sont l’expression de la gouvernance telle que, nous, nous la concevons. C’est une gouvernance sociale aux antipodes de la gouvernance qui avait été à l’heure, du temps de M. Hama Amadou, leur héros, quand il était Premier ministre. Lui avait une autre conception de la gouvernance qui était loin d’être sociale.
Lorsque M. Hama était arrivé à la Primature en 2000, il avait hérité des mesures qui avaient été prises par le gouvernement de la 4èmeRépublique dirigée par Amadou Boubacar Cissé, qui avait réduit les salaires des fonctionnaires en 1998 de 30%. C’est sur ces avantages qu’il s’est assis pour maintenir en l’état cette situation des fonctionnaires pour les maintenir dans des conditions de précarité totale.Il n’a pratiquement pas recruté un seul fonctionnaire.
Quand nous sommes venus au pouvoir, la première des choses que le Président de la République ait faite, c’est de recruter dès la première semaine 530 médecins. Et au total, sur les cinq ans du premier mandat du Président de la République, 34.913 fonctionnaires ont été recrutés dont 28.674 cadres, pour la plupart des cadres A et même en majorité des cadre A2 et A1. Nous avons octroyé des indemnités et divers avantages aux travailleurs à l’occasion de deux accords majeurs que nous avons signés avec l’Intersyndicale des Travailleurs Nigériens.
Nous avons augmenté 10% pour les contractuels ; 10% pour les pensions des retraités sur le même schéma. C’est-à-dire que nous avons payé à sa place des traitements de travailleurs pour un travail qu’ils avaient accompli à l’époque où il était Premier ministre. Et c’est un homme qui se prévaut de ses compétences et de son savoir-faire en matière de gouvernance. Sur les autres secteurs sociaux de base, le Ministre Bazoum a réaffirmé que « s’agissant des médecins, que pendant tout le temps que le président de Lumana est resté au pouvoir, il n’a pas recruté un seul.
Nous en avons recruté presque un millier au bout de cinq (5) ans de gestion du pouvoir. Nous avons au total recruté 3000 personnels du secteur de la santé entre les médecins et les para-médicaux. S’agissant du secteur de l’éducation, ce monsieur avait inventé le statut de contractuel en 2003 et avait procédé aux recrutements nombreux des contractuels au rabais et est la base de la faillite de notre système éducatif aujourd’hui à notre arrivée, un contractuel touchait 57.500FCFA, aujourd’hui, il touche 68.750 FCFA parce que nous avons accordé une prime de suggestion de 5000 F et une prime de craie de 5000F.
Si le contractuel est directeur, il a une indemnité de direction ; et quand il est en zone désertique, il a une indemnité de zone désertique. Nous avons aussi consenti une augmentation de 2500 F toutes les deux années. Ce qui fait que vous pouvez aujourd’hui avoir des contractuels qui touchent plus de 100.000 F. Lorsqu’il est venu en 2000 à la Primature, l’effectif d’étudiants boursiers du Niger était de 6.926 pour un montant de 4 milliards 500.000 FCFA d’enveloppe de bourse en 2000. Et lorsqu’il avait quitté, il faisait 1 milliards 500.000 mille. Voilà en fait ses prouesses dans le secteur de l’éducation ! Lui, il considère que l’éducation ne sert à rien.
Et il n’a jamais eu de pudeur à dire que le système d’enseignement universitaire ne sert à rien. Cela doit être su par ceux qui le défendent aujourd’hui et ceux pour qui il est un héros et ceux qui disent qu’ils vont se battre pour que les Nigériens meurent afin que qu’ils prennent le pouvoir et que lui revienne diriger le pays, parce que c’est lui seul qui en a droit. Ces gens-là doivent se dire qu’il ya des Nigériens qui ont été victimes de ce qu’il a entrepris. Parlant de la sécurité , le Ministre Bazoum a dit « qu’ils sont les seuls à dire que le Président Issoufou est un fauteur de violence et que c’est lui qui attire les agissements des terroristes contre notre pays.
En effet, c’est un raisonnement très curieux, partout ailleurs, lorsque les pays sont victimes du terrorisme, les citoyens font cause commune avec le pouvoir, mais nos adversaires ont toujours tendance à incriminer le Président de la République. Leur thèse officielle consiste à indexer le Président comme étant le responsable du terrorisme parce que, selon eux, c’est lui qui provoque les terroristes parce qu’il en parle. Moi, je connais des Chefs d’Etat Africains qui ne parlent jamais, c’est le cas du Président Paul Biya mais le Cameroun subit des attentats terroristes cent fois plus que le Niger.
En ce qui nous concerne, nous essayons, en dépit d’une situation financière extrêmement difficile due à l’environnement économique mondial, de nous comporter de façon à assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du pays. Nous avons totalement changé l’équipement de nos Forces de défense et de Sécurité. Abordant, la crise économique ambiante, le Ministre Bazoum a expliqué que cette crise est exogène, ses causes sont ailleurs ; elles sont dues à la baisse du prix du baril du pétrole brut.
Il a fallu que le Président Issoufou qui ne sait pas gouverner qui fait la part trop belle aux étudiants, aux travailleurs; il a fallu que cet homme là dont il décrie tant la gouvernance, qu’il accuse tant de corruption, il a fallu que cet homme vienne au pouvoir pour que les routes de Niamey changent pour que Niamey devienne une ville, pour que les Nigériens ne soient plus complexés lorsqu’ils vont ailleurs, pour qu’il ait Dosso Sogha, qu’il ait Maradi Kolliya, qu’il ait Agadez Sokni.
Sur le volet déguerpissement des commerçants aux alentours des lieux publics, le Ministre Bazou a été catégorique, « si cette action visait à nuire on ne l’aurait pas faite. A ce titre, cette action n’est point à blâmer. Certes, elle comporte incontestablement des inconvénients, nous ne le nions pas. Nous avons également le cœur fendu lorsque nous voyons ce que cela a engendré. Mais les responsabilités peuvent commander aussi des choses douloureuses. Nous avons, depuis lors, entrepris de faire en sorte que les délogés dans le cadre des mesures de déguerpissement que nous avons prises, soient relogés dans des marchés à inventorier et à créer pour que les trottoirs et les rues cessent d’être des marchés et pour que la circulation soit fluide.
Je voudrais dire à ceux qui croient en Hama Amadou qu’il est parti d’échec en échec.
Il était président de l’Assemblée Nationale avec tous les avantages, quand il a conclu un accord avec l’opposition dont une partie est actuellement alliée du gouvernement. Il voulait avoir le pouvoir en faveur d’une motion de censure improbable et qui n’a d’ailleurs pas eu lieu. Il a essayé de détourner la participation du Président de la République à une marche républicaine en France en faveur d’un soulèvement à travers ‘’Charlie’’. Il y a eu suite à cela soixante-huit(68) personnes qui ont été arrêtées dans le cadre de ces évènements du 17 et 18 janvier 2015.
Qui connait ces individus, qui sait qu’ils croupissent en prison ? Ils ont été instrumentalisés, exposés à la violence qui les a amenés en prison et aujourd’hui personne ne s’en occupe. Il y avait eu dix (10) morts. Sont-ils pour autant des martyrs ? On n’est pas martyr parce qu’on est mort à l’occasion de manifestations de rue. Vous vous souvenez des élections, ils avaient prévu qu’on ne fasse pas l’investiture du Président de la République, pourtant, nous n’avons pas eu besoin d’utiliser un seule bombe lacrymogène.
Donc les partisans de ce monsieur doivent cesser de prendre leurs rêves pour de la réalité.
Ce n’est pas parce qu’ils sont haineux et violents dans leur discours que cela aura un impact sur la société nigérienne, qui aspire seulement à la paix aujourd’hui ». En conclusion, le Ministre d’Etat en charge de l’Intérieur a affirmé que « Nous sommes dans une situation très difficile à cause de la conjoncture économique, du terrorisme, et nous essayons de tenir un Etat avec toute la responsabilité qu’il faut. Nous sommes, en train de le réussir, car les citoyens et les partenaires nous le reconnaissent. C’est pourquoi nous avons voulu leur montrer que le 08 janvier prochain, les Nigériens qui soutiennent le Président de la République sortiront très nombreux à Niamey comme ailleurs.
À propos de l’Auteur

Namalka Bozari (Contributeur Web)

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