APA-Niamey (Niger) - L’épidémie de paludisme qui sévit au Niger a fait six morts dans le village d’Azelik pendant que la maladie était détectée chez 102 personnes vivant dans la région d’Agadez, a annoncé le secrétaire général du ministère de la Santé publique.
Selon Idrissa Maiga Mahamadou qui donnait jeudi à Niamey une conférence de presse, la gravité de la situation a nécessité l’envoi sur les lieux, le 4 janvier, d’une équipe médicale partie d’Ingal pour y mener des investigations.
Cette équipe a consulté 50 patients dont 40 ont un paludisme confirmé au test rapide et au total, elle a enregistré 6 décès dont 4 deux semaines auparavant et les deux autres le 3 janvier 2017.
Selon M. Maiga Mahamadou, une deuxième équipe de niveau régional s’est alors jointe à la première pour poursuivre l’investigation et la prise
en charge des malades.
Au total, 313 personnes ont été consultées du 4 au 5 janvier 2017 dont 102 positifs au test rapide du paludisme, le reste des malades se plaignant pour la plupart, de pneumopathie et de rhume.
Ces affections respiratoires, selon ce dernier, sont favorisées, par la vague de froid intense de ces derniers temps.
Contrairement à ce qu’on craignait et contrairement à ce qui se dit dans les réseaux sociaux et sur certaines radios étrangères, aucun cas d’hémorragie n’a été notifié et tous les malades sont pris en charge gratuitement, selon le secrétaire général du ministère de la Santé.
La situation est sous contrôle, a-t-il rassuré, et des campagnes de sensibilisation sont en cours pour le respect des mesures de protection contre le froid et le recours aux services de santé.
En définitive, a indiqué le secrétaire général du ministère de la Santé, « seul les services compétents du ministère de la Santé sont habilités à déclarer et diffuser des informations sur les problèmes de santé publique. Ils doivent, en outre, être les premiers à être informés de tout phénomène touchant la santé des populations en vue d’une prompte réaction ».