Dès début 2013, avec le lancement de l’opération « Serval » au Mali, étendue par la suite au Sahel sous le nom de « Barkhane », la Direction du renseignement militaire (DRM) a en ligne de mire les chefs djihadistes de la région. Un document de la DRM daté de mars 2014, que Le Monde a pu consulter, désigne ainsi dix-sept personnes recensées sous le terme « HVI », des « high value individuals » (« individus de haute valeur »).
Il s’agit des hommes qui ont mis le nord du Mali en coupe réglée les mois précédents et qui, pour certains, ont du sang de ressortissants français sur les mains : chefs de brigades d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), d’Ansar Eddine, du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ou les hommes de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.... suite de l'article sur LeMonde.fr