NIAMEY – Le Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse, Ibrahim Harouna, a présidé samedi dernier à Niamey, la sixième conférence sur ‘’l’extrémisme violent’’ organisée à l’intention des journalistes nigériens tous secteurs confondus.
C’est le Directeur Général du Groupe de Télévision ‘’Niger 24’’ Lamine Souleymane qui a animé la rencontre qui entend sensibiliser les professionnels des médias sur les ‘’menaces sécuritaires ainsi que les défis et obstacles liés à l’accès à l’information sécuritaire’’.
D’entrée de jeu, le conférencier a rappelé la menace sécuritaire qui plane sur le territoire nigérien, notamment « les groupes terroristes, la secte Boko Haram, le trafic international de drogue, d’armes et de cigarettes, l’immigration clandestine ». A ceux-là, a-t-il souligné, s’ajoutent « les attaques à mains armées, les conflits inter communautaires, la détention illégale d’armes de guerre et la présence des réseaux de vol de véhicules ».
Lamine Souleymane a également exposé sur’’ les initiatives et stratégies liées à la résilience des populations et à l’environnement favorable pour communiquer’’. Il a par ailleurs entretenu les journalistes sur les risques liés au déficit de communication sur les questions sécuritaires avant de terminer par des recommandations.
En fonction de la pertinence du sujet, les journalistes présents à la conférence ont posé des questions auxquelles le conférencier a apporté des éléments de réponse.
Auparavant, le Colonel d’Armée, à la retraite, Abdoulaye Mounkaïla, aujourd’hui doctorant aux Systèmes de Sécurité au Niger, a pris la parole pour apporter sa contribution.
Celle-ci a consisté à donner des explications sur les informations jugées sensibles du point de vue sécuritaire, et qu’il faudrait beaucoup d’attention, pour les journalistes dans le traitement de ce genre d’informations.
Ces séries de conférences qui se déroulent depuis un mois à la Maison de la presse sur ‘’l’extrémisme violent’’ sont rendues possibles grâce au soutien financier du Centre Culturel Américain, rappelle-t-on.