L’usage de l’électricité nucléaire envisagé au Niger. Pour solutionner le souci de la dépendance énergétique, l’Etat met en place un Comité d’orientation stratégique pour le programme électronucléaire (Cospen).
Le Cospen est officiellement établi et mis sous l’égide de la Haute autorité à l’énergie atomique (Hanea) le 23 janvier 2017. Ceci entre dans le cadre de la volonté de l’Exécutif de faire de l’électricité nucléaire, une alternative. Objectif, faciliter l’accès des populations aux services énergétiques durables et garantir son indépendance.
Selon le Premier ministre Brigi Rafini, une étude de l’offre et de la demande énergétiques a été réalisée avec des outils de pointe de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea). Laquelle étude démontre que l'électronucléaire serait « une option économiquement viable à l'horizon 2030, » rassure-t-il.
Si cette option se croncrétisait, le Niger deviendrait le premier pays de la sous région disposant de ressources nucléaires.
Le taux d’accès à l’électricité est très bas au Niger. Les chiffres officiels le placent en deçà des 10%. Pourtant, le pays regorge dans son sous-sol d’énormes potentialités énergétiques (charbon, uranium, pétrole). Sans oublier les énergies éoliennes et hydroélectriques.