Réagissant à la série d'articles publiés par le Journal ''Le Courrier'' relativement au contentieux qui oppose l'Etat du Niger à la société Africard, et qui tendent à insinuer que le Premier ministre, SEM. Brigi Rafini, y serait pour quelque chose, le service de presse de la Primature tient à apporter les précisions ci-dessous :
Dans vos parutions du 8 décembre 2016 et du 26 janvier 2017 relativement au dossier qui oppose Africard et l'Etat du Niger vous titriez respectivement :
- Banqueroute financière de l'Etat : Brigi Rafini serait-il au centre des misères juridico-financières du Niger avec Africard ?
- Brigigate : Le Niger perd sa résidence de Central Park à New York ».
Même si cela vous aide à réaliser de bons chiffres d'affaires, votre acharnement et votre obsession à culpabiliser la personne du Premier ministre sont incompréhensibles et inadmissibles. En effet, si critiquer les actions du gouvernement, dans le sens de leur amélioration est souhaitable, et même à encourager, il n'en demeure pas moins que s'attaquer aux personnalités qui incarnent des hautes fonctions de l'Etat, sans raison est inadmissible.
Pour quelle raison votre journal veut-il coûte que coûte donner raison à une entreprise qui cherche manifestement à escroquer l'Etat du Niger, votre pays, sous le fallacieux prétexte de textes de droit sachant très bien que le contrat qui liait cette société au Niger n'a connu aucun début d'exécution ?
Pour quel intérêt vous vous érigez en avocat inconditionnel de AFRICARD qui tente vaille que vaille à dépouiller le Niger de ses ressources tirées des efforts de ses laborieuses populations ?
Pourquoi vous vous obstinez à encourager et à relayer les manipulations dont se sert AFRICARD pour donner tort au Niger ?
Ce sont là autant de questions qu'on est en droit de se poser. Il est loisible aussi de constater qu'au mépris de la déontologie qui gouverne le métier de journaliste, votre journal s'est laissé aller dans la diffamation contre le Premier ministre, Chef du gouvernement, en tentant d'établir une sorte de connivence entre lui et le Groupe CONTEC GLOBAL, avec lequel il n'a absolument aucun lien. A ce sujet, nous mettons au défi votre journal de donner la moindre preuve du lien supposé qu'il s'acharne à faire croire à l'opinion, dans le dessein malveillant de nuire à son honorabilité. Jamais, le Premier ministre n'a connu la société à laquelle vous aviez fait allusion. Du reste, est-il besoin de le rappeler, le Premier ministre n'est pas habilité à passer des marchés publics de quelque nature que ce soit, il n'est responsable d'aucun marché public. Pour finir, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini, tient à réaffirmer une fois pour toutes :
1. Qu'il n'a aucun lien, ni intérêt avec l'une ou l'autre des sociétés citées dans vos différentes publications,
2. Sa volonté et sa disponibilité de continuer à œuvrer à la sauvegarde de la liberté de la presse dans notre pays. Cependant, face à la mauvaise foi et aux allégations diffamatoires, il se réserve le droit d'engager, si besoin est, une procédure en justice pour mettre fin à cette campagne de calomnie.
Service de Presse du Cabinet du Premier Ministre