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Otages d’Arlit : le négociateur nigérien nie tout lien avec l’assassinat des journalistes de RFI
Publié le mercredi 1 fevrier 2017   |  Jeune Afrique


Mohamed
© AFP par BOUREIMA HAMA
Mohamed Akotey, le négociateur touareg, ancien ministre du Niger


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Mohamed Akotey, le négociateur nigérien de la libération en 2013 de quatre otages français enlevés au Niger, a assuré mardi dans une interview à RFI qu'il n'existait aucun lien entre cette affaire et le rapt, suivi de l'assassinat quelques jours plus tard au Mali, de deux journalistes français de RFI. Il a également réfuté les accusation de détournement d'une partie de la rançon.

« Quand les jihadistes demandent quelque chose, (quand) vous avez convenu ensemble que quelque chose leur sera donné puis vous ne tenez pas parole, vous n’aurez jamais ce que vous cherchez, à savoir la libération » des otages, a-t-il déclaré.

Cinq Français, un Malgache et un Togolais, employés sur un site minier d’uranium exploité par Areva à Arlit au Niger, avaient été enlevés en septembre 2010. Les quatre derniers avaient été libérés le 29 octobre 2013.

Deux négociateurs en concurrence

Ces propos interviennent après la diffusion jeudi d’une enquête d’Envoyé spécial, sur France 2, dans laquelle un ancien de la DGSE, Pierre-Antoine Lorenzi, intermédiaire en concurrence avec un autre négociateur, Jean-Marc Gadoullet, affirme « que trois millions d’euros n’avaient pas été ‘décaissés' ». Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE, a aussi évoqué dans ce reportage « des rumeurs selon lesquelles la somme qui avait été donnée (…) était incomplète ».
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