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Le Sahel N° du 1/2/2017

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Message du ministre en charge de l’Environnement à l’occasion de la Journée mondiale des zones humides : M. Almoustapha Garba appelle tous les acteurs à accompagner les efforts du gouvernement pour la protection et la gestion durable des écosystèmes
Publié le jeudi 2 fevrier 2017   |  Le Sahel


Mr
© Autre presse par DR
Mr Almoustapha Garba,le ministre de l`Environnement et du Développement durable


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A l'instar de plusieurs autres pays, le Niger célèbre aujourd'hui, la Journée mondiale des zones humides. Le thème retenu cette année par le Secrétariat de la Convention de Ramsar est ''Des zones humides pour la prévention des risques des catastrophes''. A la veille de cette célébration, le ministre de l'Environnement et du Développement durable M. Al moustapha Garba a livré, un message dans lequel, il a souligné la pertinence du thème et l'importance des zones humides. M. Almoustapha Garba a également évoqué les mesures et les actions engagées par notre pays pour préserver ces écosystèmes.
Les zones humides désignent les milieux naturels, structurés du fait de la présence d'une eau permanente ou temporaire, douce ou jaunâtre, en surface ou en profondeur. Il s'agit entre autres des fleuves, des lacs, des oasis, des mares, des cuvettes et d'autres plans d'eau, qui constituent les supports à la vie. « Les zones humides constituent une ligne de défense naturelle contre les catastrophes (...) elles peuvent renforcer la résilience des communautés et les aider à se préparer aux catastrophes et autres aléas naturels » déclare le ministre de l'Environnement et du Développement durable. Elles sont en outre utilisées par les populations pour la satisfaction de divers besoins. C'est pourquoi le ministre a insisté sur la forte relation qui existe entre les écosystèmes de zones humides saines et fonctionnelles et la santé des populations humaines et animales.
Pour illustrer cet état de fait le ministre Almoustapha Garba souligne qu'entre 1996 et 2015, on a enregistré 1,35million de personnes décédées suite à des catastrophes et 90% ont affecté les pays à revenu faible et moyen. En outre, les dommages causés par des catastrophes liées au climat entre 1980 et 2014 sont évalués à 3.300 milliards de dollars. Au plan national, le bilan des inondations en 2016 fait ressortir 49 pertes en vie humaine, 133.772 personnes sinistrées, 16.295 ménages sinistrées, 14.881 maisons effondrées, 34.706 têtes de bétail perdues. En outre, la pré-évaluation de la campagne agricole 2016 fait ressortir un déficit fourrager estimé à 12millions de tonnes de matières sèches. C'est pourquoi, le ministre de l'Environnement et du Développement durable a souligné que le dérèglement climatique et son corollaire de catastrophes naturelles appelle à des actions hardies.
Aussi indique M. Almoustapha Garba, la mise en valeur des zones humides figure en bonne place dans le Programme de la renaissance Acte 2 initié par le Président de la République et exécuté par le gouvernement. Ainsi, c'est conscient des avantages que peut procurer la gestion rationnelle des zones humides en terme de lutte contre la pauvreté et de préservation de la biodiversité, que le Niger a, selon le ministre, procédé à l'inscription d'un réseau de 12 sites totalisant une superficie de 4.318.000ha comme sites RAMSAR d'importance internationale. De même d'importants efforts sont déployés pour gérer rationnellement et valoriser durablement les richesses des zones humides comme le Fleuve Niger. Le ministre de l'Environnement et du Développement durable a saisi cette occasion pour lancer à tous les décideurs et autres acteurs en vue d'une plus grande prise en compte de l'importance de la gestion durables des zones humides dans les politiques, stratégies et
programmes de développement.
« Je voudrais aussi lancer un appel aux populations et aux élus locaux, principaux utilisateurs des zones humides, pour plus d'efforts et de responsabilité dans la gestion de ces écosystèmes, composante essentielle des moyens d'existence » a dit M. Almoustapha Garba avant d'assurer que ses services restent disposés à appuyer tous les acteurs à développer et mettre en œuvre toute initiative visant la gestion rationnelle des zones humides. Tout en réitérant les remerciements du gouvernement à l'ensemble des partenaires techniques et financiers, aux ONGs internationales et locales qui accompagnent les efforts du gouvernement, M. Almoustapha Garba a appelé les acteurs des secteurs publics et privés, les ONG, la Société civile et les organisations de jeunesse à participer activement aux efforts entrepris par les autorités pour la protection et la gestion durable de nos zones humides.

Siradji Sanda(onep)

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