Le sommet du G5 - Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie - s'est terminé, ce lundi 6 février au soir à Bamabo. Le président en exercice de l'Union africaine, le Guinéen Alpha Condé, était également présent. Principale décision de la rencontre : la mise sur pied effective d'une force du G5 pour lutter contre le terrorisme.
Tous étaient présents. Les chefs d'Etat des pays du G5 ont retrouvé, ce lundi en sommet à Bamako, le président en exercice de l'Union africaine (UA), le Guinéen Alpha Condé, qui avait également effectué le déplacement. La principale mesure à retenir du rendez-vous, c'est la création d'une force conjointe au Sahel. Les cinq pays du G5 vont fournir des troupes pour lutter contre le terrorisme et le trafic de drogue dans la région. Très rapidement, il sera demandé à l’ONU de prendre une résolution dans ce sens.
Pour le président tchadien Idriss Déby Itno, la mise sur pied de cette force va permettre aux pays sahéliens de régler eux-mêmes leurs problèmes en matière de sécurité : « Nous ne demandons pas à nos amis, à nos partenaires européens, d’envoyer leurs soldats mourir chez nous. Nous sommes prêts nous-mêmes, avec nos soldats, à nous engager et à ramener la paix et la stabilité dans notre sous-région. C’est ce que nous disons à nos partenaires, leur faire l’économie du sang des enfants européens. »... suite de l'article sur RFI