Niamey - Le Ministère nigérien de la Communication réaffirme son’’ attachement à la liberté de la presse’’, réagissant ainsi au Communiqué de la Maison de la presse dans lequel elle déclarait ‘’ne pas être concernée’’ par la mise en place récemment d’un Comité technique chargé de la relecture des textes sur la communication en vue de les adapter au contexte actuel.
« Il ne s’agit pas d’un Comité chargé de préparer des états généraux de la presse, auquel cas toutes les organisations socio- professionnelles des médias auraient été associées’’, rapporte le communiqué du Ministère de la Communication.
Le texte souligne qu’il s’agit d’un Comité restreint qui comme d’autres comités auparavant, a pour mission de se pencher sur des questions précises, comme c’est notamment le cas avec l’Ordonnance du 30 mars 1993 portant sur la Communication audio- visuelle, l’Ordonnance 035-2010 du 4 juin 2010 portant régime de la liberté de la presse et la loi du 16 juin 2012 portant composition ; organisation ; attributions et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication (CSC).
« La Constitution du 25 novembre 2010, rappelle le Ministère de la Communication, dispose en son article 109 que le Gouvernement a l’initiative des lois. L’alinéa 2 du même article précise que les députés et le gouvernement ont le droit d’amendement et cela quelle que soit l’origine du texte. Pour bien témoigner de sa bonne foi, le Ministère, dans un souci de transparence et de démarche participative et inclusive a jugé utile d’associer au Comité des personnes-ressources au nombre desquelles le Président de la Maison de la presse ; cadre fédérateur des Organisations socioprofessionnelles des médias’’.
‘’Preuve que le Ministère, malgré les prérogatives que lui confère la loi, n’entend pas travailler seul et encore moins remettre en cause les acquis pour la conquête et la préservation desquels le gouvernement a œuvré et œuvre encore »indique le communiqué.
Le Ministère de la Communication « tient à rassurer l’opinion quant à son attachement à la promotion de la liberté de la presse et à la préservation des acquis obtenus dans le domaine » conclut le texte.
« Les organisations socio-professionnelles des médias dénoncent un complot visant à remettre en cause des acquis obtenus de longues luttes pour la liberté de la presse et la liberté d’expression en général au Niger.
Les organisations socio-professionnelles des médias rejettent, dans sa forme, le comité mis en place par la Ministre de la communication », avertit la Maison de la Presse.