Au Niger, l'affaire de trafic présumé de bébés nigérians est de nouveau à la Une. Le dossier doit être jugé sur le fond à partir de ce lundi 13 février. Après de multiples rebondissements, une trentaine de prévenus en liberté provisoire sont cités à comparaître devant la cour d'appel de Niamey. Une nouvelle étape et pas la moindre, peut-être l'épilogue d'un dossier qui a agité depuis deux ans et demi la scène politique nigérienne.
La majorité des prévenus appelés à comparaître ce lundi sont inculpés de « supposition d'enfants », un délit qui consiste pour une femme à s'attribuer la maternité d'un nouveau-né.
Parmi les suspects figurent des épouses de personnalités nigériennes, notamment celle du chef de file de l'opposition Hama Amadou exilé en France ou celle l'ex-ministre de l'Agriculture Abdou Labo.
Concrètement, ce qui est reproché à ces femmes c'est d'avoir simulé une grossesse et d'avoir prétexté un accouchement au Nigeria pour acheter un bébé nigérian, présenté comme le leur, et ce avec la complicité de leurs proches et d'une entremetteuse nigériane.... suite de l'article sur RFI