L'affaire de " trafic de bébés nigérians " qui agite le Niger depuis presque deux ans, est loin de connaître son épilogue. La cour d'appel de Niamey vient de renvoyer le dossier au 13 mars prochain. L'imbroglio juridique né de cette affaire empêche la justice nigérienne de trancher définitivement le litige sur fonds de scandale et d'accusation de politisation d'une affaire de trafic supposé. Retour une affaire qui continue de défrayer la chronique.
C'est une ténébreuse affaire juridique ponctuée de rebondissements et qui agite le Niger depuis deux ans et demi. A peine ouvert, ce lundi 13 février devant la cour d'appel de Niamey, l'affaire supposée du « trafic des bébés nigérians » a été renvoyée au 13 mars prochain.
« Commerce triangulaire de bébés » ou affaire politique ?
Près d'une trentaine de personnes, poursuivis en liberté provisoire, avaient été convoquées pour « supposition d'enfant ». La supposition d'enfant est un délit qui consiste pour une femme à s'approprier la maternité d'un bébé sans l'avoir conçu.
Sans cesse renvoyée, l'affaire aurait du s'arrêter dans les couloirs des tribunaux nigériens si ce n'était l'identité des personnalités impliquées jusque dans les cercles de pouvoir.
Pour comprendre cette affaire, il faut remonter à l'été 2014 lorsqu'une vingtaine de personnes dont douze femmes ont été incarcérées pour « supposition d'enfant », « faux et usage de faux » et « déclaration mensongère ».... suite de l'article sur Autre presse