Depuis lundi dernier, Lomé, la capitale togolaise abrite une importante réunion des magistrats du Gabon, du Ghana, du Niger, de la RDC et du Togo, axée sur l'élaboration d'une politique commune de protection de la faune et de la flore.
Pendant cinq jours, les juges et les procureurs de ces différents pays seront appelés à plancher sur les moyens à mettre en œuvre, dans le cadre des poursuites envers les auteurs des trafics de la faune, de la flore et d'infractions connexes.
L'atelier de Lomé, qui se tient après celui d'Accra, en juin 2016, devrait permettre d'approfondir la compréhension des magistrats et juges de ces pays sur les meilleures pratiques de l'utilisation des outils de détection et de répression. Pour le ministre togolais en charge de l'Environnement, André Johnson, «les initiatives prises par des pays pour la protection de la flore et de la faune se révèlent inefficaces ». Et d’ajouter : «Il semble évident que la poursuite judiciaire est le moyen le plus efficace de protéger nos faunes et flores».
«A cet effet pendant cinq jours, les participants vont s'atteler à définir un cadre favorisant des sanctions uniformes et plus lourdes contre les trafiquants. La détection et la répression doivent s'amplifier pour mettre un terme au fléau.», a-t-il conclu.