Dans le cadre du congrès mondial sur la drépanocytose qui se tient en Inde jusqu'à vendredi, trois chercheurs africains présentent les résultats de leur étude sur un test de dépistage rapide, utilisé au Togo, au Mali et en République démocratique du Congo.
« La drépanocytose est encore une maladie que l’on évoque seulement à l’occasion de la journée mondiale du 19 juin », déplore Léon Tshilolo, directeur du centre hospitalier Monkole de Kinshasa, en RD Congo. Pourtant, chaque année, cette maladie génétique fait des ravages en Afrique.
Anémie, difficultés respiratoires, douleurs aux os, migraines… Les effets de la drépanocytose sur la santé sont très graves. La moitié des enfants qui en sont atteints meurent avant l’âge de 5 ans, faute de traitement adapté.
« Très peu de pays peuvent s’enorgueillir d’avoir un véritable programme de lutte contre la drépanocytose, et encore moins de lui consacrer un budget conséquent », assure le médecin, qui plaide pour l’instauration d’un dépistage systématique pour tous, précoce et subventionné. « Détecter tôt la drépanocytose permet de prendre en charge les malades. »... suite de l'article sur Jeune Afrique