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Le Sahel N° du 23/2/2017

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Réseau national des chambres d’agriculture du Niger : Un tremplin pour les productrices et producteurs du pays
Publié le mardi 28 fevrier 2017   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Youssouf Mohamed Elmoctar, secrétaire exécutif du RECA,


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Organisateur avec le gouvernement de la 3ème édition du salon de l'agriculture, de l'hydraulique, de l'environnement et de l'élevage (SAHEL- Niger), le Réseau national des chambres d'agriculture (RECA-Niger) a été mis en place en 2006 par les chambres d'agricultures des huit (8) régions du pays (CRA).
Selon M. Youssouf Mohamed Elmoctar, secrétaire exécutif du RECA, les chambres d'agriculture du Niger, ont été créées par la loi n° 2000-15 du 21 août 2000, mais il a fallu attendre 2004 et 2005 pour que les élections des représentants consulaires soient organisées et que les huit chambres régionales d'agriculture (CRA) soient effectivement mises en place, a-t-il indiqué. Les CRA ont des missions d'intérêt général notamment la représentation des agricultures, des éleveurs, des pêcheurs, des exploitants forestiers. Elles agissent pour donner des appuis conseils, pour la vulgarisation, la formation et l'information des professionnels agricoles. La gestion des CRA a été confiée à des professionnels du secteur agricole au sens large et ils sont élus démocratiquement.
Ce sont ces huit CRA qui ont mis en place le RECA en 2006, pour les représenter, faire connaître leurs préoccupations et faire valoir leur point de vue dans le cadre des politiques et programmes de développement. Le RECA doit aussi les informer dans tous les domaines qui les concernent et faciliter leur accès aux services et ressources en leur fournissant les orientations et les conseils adéquats. Le Réseau aide les CRA dans la préparation et la réalisation de leurs projets et enfin les représente valablement et défend les intérêts de l'ensemble de la profession agricole. Le RECA est la vitrine des CRA. « C'est fort de cette image, qu'il a voulu donner plus de visibilité au domaine agricole du pays » a indiqué le Secrétaire exécutif du RECA,
M.Youssouf Mohamed Elmoctar d'ajouter que tous les pays du monde, en tout cas les destinations agricoles, comme le Maroc, la Turquie et la France, ont un salon pour mettre en avant leurs potentialités agricoles. «Jusqu'à une certaine date, on est resté au stade de la foire. Nous avons jugé que le Niger a les potentialités nécessaires, avec la plateforme 3N, pour organiser un salon qu'on a dénommé Salon de l'agriculture, de l'hydraulique, de l'environnement et de l'élevage» a-t-il dit. La 1ère édition du salon a eu lieu en 2014, la 2ème en 2015 et cette 3ème édition du salon Sahel-Niger, qui a pour thème, ''la promotion de l'investissement pour un développement durable à travers la stratégie de l'initiative 3N'' est un cadre d'échange pour permettre à ces pays agricoles de venir chez nous pour voir nos potentialités dans ce domaine.
«Avec cette 3ème édition, le salon va s'ouvrir davantage à d'autres pays comme l'Italie qui va occuper un pavillon d'exposition à ce salon » a dit le secrétaire exécutif du RECA. Le salon est en train de prendre de l'envergure. Selon M. Elmoctar, n'eut été la coincidence avec le salon de Paris, il y aura beaucoup de pays européens qui allaient venir. C'est pourquoi le RECA s'active pour que ce salon s'institutionnalise. « Le gouvernement l'a déjà institutionnalisé c'est au niveau international qu'il faut chercher un calendrier pour le salon du Niger » a dit le Secrétaire exécutif du RECA. En ce qui concerne le financement du Salon Sahel-Niger, M.
Elmoctar a indiqué que le financement vient principalement du gouvernement du Niger, des Partenaires Techniques et Financiers particulièrement les projets de développement financés par ces PTF et qui participent au développement du secteur rural dans notre pays. Il y a aussi les ressources tirées de la location des stands d'exposition qui sont aussi payants.
Le secrétaire exécutif du RECA a exhorté tous les acteurs du secteur rural pour qu'ils s'approprient le salon Sahel-Niger pour rendre nos potentialités agricoles concurrentielles, donner une image du Niger qui peut se vendre et donner une nouvelle vision de l'agriculture et de l'élevage du Niger, et pour que ce salon soit finalement une fierté.

Wata Nana Fassouma(onep)

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