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Le Sahel N° du 23/2/2017

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Ouverture de la 3ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage du Niger ’’Sahel-Niger 217’’ : Un moment de brassage entre autorités et monde rural
Publié le mercredi 1 mars 2017   |  Le Sahel


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© Le Sahel par DR
Ouverture de la 3ème édition du Salon de l`Agriculture, de l`Hydraulique, de l`Environnement et de l`Elevage du Niger ``Sahel-Niger 217``


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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM Brigi Rafini a présidé, hier, au Palais du 29 juillet de Niamey, la cérémonie officielle d’ouverture de la 3ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage ’’Sahel-Niger 2017’’. Le thème retenu pour cette édition est : ’’La promotion de l’investissement agricole durable à travers l’initiative 3 N’’. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, des diplomates accrédités au Niger, des représentants des institutions nationales et internationales et de plusieurs invités.
Le Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage du Niger est un cadre du donner et du recevoir. C’est un rendez-vous de brassage et d’échanges entre les professionnels du secteur agricole et rural avec les autres composantes de la Nation nigérienne. Il s’agit d’une part, à travers cette manifestation de renforcer le cadre d’échange et de promotion des activités agro-sylvo-pastorales et d’autre part, de faire découvrir les productions et les potentialités du Niger. Cette année, le ’’Sahel - Niger 2017’’ confirme sa place dans le calendrier international des événements du secteur agro-sylvo- pastoral. En effet, il enregistre la participation de 7 pays. Au titre du Maghreb, il s’agit du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. En qui concerne la CEDEAO, on compte le Burkina Faso, le Togo et le Mali. Et, l’Europe n’est pas en reste, avec la présence de l’Italie.
Le ’’Sahel - Niger 2017’’se tiendra autour de 6 pôles : les 8 régions du pays, l’élevage, la recherche et le développement, l’organisation paysanne, l’international et enfin le secteur privé nigérien. En outre, des conférences thématiques seront chaque jour animées par des experts. Si l’édition du ’’sahel - Niger 2015’’ a enregistré plus de 40.000 visiteurs, il est attendu pour cette édition 2017, quelque 50.000 visiteurs. En 2015, le taux de vente des produits expo¬sés a été
estimé entre 75 et 90%, pour un montant d’environ 470.000.000 F.CFA.

C’est pourquoi en procédant au lancement du Salon, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi
Rafini a adressé une mention spéciale à tous les participants. « Nous félicitons l’ensemble des délégations étrangères et tous nos compatriotes qui prennent part à cet évènement. Nos félicitations vont également à l’endroit du comité d’organisation, et plus particulièrement au Réseau des chambres d’agriculture (RECA). Par ailleurs, nous nous pencherons de façon ferme sur les différentes doléances qui nous ont été soumises » a déclaré le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini.
Auparavant, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a indiqué que le présent salon s’inscrit dans la dynamique de la concrétisation des hautes orientations du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, qui a placé le développement rural en général et le développement agricole en particulier au centre des préoccupations majeures du Programme de la Renaissance. «Le secteur rural, principale composante de l’économie nationale emploie plus de 85% de la population active et contribue en moyenne à 43% du PIB » déclare le ministre d’Etat. En dépit de sa forte dépendance aux facteurs climatiques et environnementaux conjugués aux contraintes structurelles liées à la faible capacité de production et de transformation agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, en plus des problèmes relatifs à la commercialisation, et à la concurrence, sans compter les insuffisances des mécanismes de stockage et de conservation, le secteur agricole nigérien souligne, M. Albadé Abouba, regorge néanmoins de multiples atouts, de nombreuses potentialités qui peuvent garantir le développement durable de notre pays.
albadDu point de vue des exportations le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a indiqué que le potentiel est sous exploité, d’autant plus que l’agriculture est en mutation dans le monde par l’introduction de nouvelles techniques et de nouvelles approches. Selon le ministre Albadé Abouba, il est temps que les acteurs ruraux intègrent leur mode de production et de gestion dans la dynamique de ces mutations pour mieux faire face aux défis impitoyables de la mondialisation. Pour sa part, le président du Réseau National des Chambres d’Agriculture (RECA) du Niger, M. Salifou Mahamane, a indiqué que les Chambres d’Agriculture et l’ensemble des organisations des producteurs se sont mobilisées avec l’accompagnement du gouvernement pour organiser ce salon afin qu’il soit un temps fort d’échanges, de partages et de réflexions sur les composantes de notre agriculture, de notre hydraulique, de notre élevage et de notre environnement.
M. Salifou Mahamane, a en effet, souligné que les Chambres d’Agriculture du Niger sont en train de se mobiliser pleinement, pour assurer le développement de l’information agricole, du conseil agricole,PM-discour de la chaine de valeur pour le développement du pôle économique, l’accompagnement relatif au financement des exploitations agricoles, ou encore l’appui à la gestion des ressources naturelles. En plus de la participation à la définition et à la mise en œuvre des stratégies des politiques nationales, dont les 3N. «Compte tenu du thème retenu, la profession agricole suscite l’examen des quatre mesures que sont la formalisation et l’institutionnalisation du fonds d’investissement pour la sécurité alimentaire et nutritionnel ; la rétrocession par l’Etat d’une partie du capital détenu à la Banque Agricole du Niger; la représentation de la profession agricole au niveau du comité interministériel au titre de l’Initiative 3N et enfin la contribution de l’Etat au financement des Chambres d’Agriculture et des organisations des producteurs. Le président du RECA enfin a réitéré la nécessité d’une reconnaissance juridique du métier d’agriculteur, d’éleveur, et de pêcheur, ce, à l’instar des autres professions. Auparavant, le gouverneur de la région de Niamey, M. Hamidou Garba, a souhaité la bienvenue à l’assistance, avant de rappeler les défis dus au changement climatique et se traduisant pour le cas de Niamey par des déficits céréaliers et fourragers récurrents, mettant la population dans une situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle permanente.

Samira Sabou(onep)

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