La coordination du collectif des organisations de la société civile de DIFFA s’est réunie ce jeudi 02 Mars 2017 en vue d’analyser la situation socio-économique de la région de Diffa.
Considérant la situation sécuritaire et humanitaire dans la région de diffa ;
Considérant l’effondrement du tissu économique et social ;
Considérant l’opacité qui entache les activités des certaines ONG nationales et internationales ;
Considérant l’importance de la conférence des donateurs d’Oslo pour la levée de fonds pour le Bassin du lac Tchad qui devrait voir la participation d’un représentant de la société civile choisi à Diffa ;
Constatant le complot ourdi à Niamey manigancé par le milieu mafieux des humanitaires qui a remis en cause le choix légitime et participatif fait à diffa pour imposer une certaine Aichatou Djariri qui a remplacé le délégué régional Mr Ousmane Manga choisi par ces camarades pour les représentés au sommet d’Oslo ;
Considérant que Mr Ousmane Manga a quitté Diffa pour être à Niamey afin de prendre part au sommet et c’est une fois à Niamey et ce, à la grande surprise générale qu’il constata que son nom a été changé par celui de la dame Aichatou Djariri ;
Nous, collectif de la société civile :
Dénonçons et condamnons
Le système mafieux, de favoritisme et de passe-droit créé et entretenu par certains responsable d’ONG humanitaires internationales en favorisant des structures apportées dans des classeurs et surtout créées de toute pièce comme celle de Aichatou Djariri et plusieurs autres au détriment des ONG nationales compétentes bien implantées et actives dans la région de diffa ;
Le mépris de certains individus haut placés notamment de la dame Aichatou Djariri à l’endroit de la population de diffa ;
Le népotisme et le système de recrutement frauduleux que font valoir ces responsables d’ONG internationales pour amener des parents, amis et connaissances pour la passation des marchés ou occuper des postes alors que des jeunes diplômés et hautement qualifiés souffrent de manque d’emploi. Pire certaines ONG viennent d’ailleurs même avec leur personnel y compris les auxiliaires (gardiens, chauffeurs,) ;
Exigeons
que des ONG implantées localement soient désormais associées pleinement dans la gestion des actions humanitaires conformément aux normes humanitaires minimales;
que la mise en œuvre des activités ne soient plus confiée aux ONG comme celle de l’arrogante et l’irrespectueuse Aichatou Djariri et de ces semblables qui ignorent que l’implication de la population avec leur structures locales est une obligation pour tous les acteurs humanitaires;
Demandons
Au système des nations unies (OCHA, UNCHR, UNICEF, PAM, …) et aux institutions gouvernementales de prioriser les ONG locales de Diffa pour accompagner les actions d’urgence, de relèvement et de développement ;
Recommandons
La levée des mesures de restriction prises dans le cadre de l’état d’urgence notamment celles relatives aux déplacements des personnes ; l’accès aux zones de production, …
La réouverture de certains marchés ruraux fermés ;
Le collectif exprime sa vive préoccupation face à la nouvelle escalade de violence entre des groupes d’éleveurs et agriculteur et demande aux autorités de poursuivre le dialogue en vue de trouver une solution durable.
Et enfin demande à la population de se mobiliser comme un seul homme pour la défense et la promotion des droits et droits de tous les citoyens de la région dans le strict respect de la règlementions en vigueur au Niger.