Niamey - Les responsables des groupes parlementaires formant la Majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale du Niger, dans une déclaration rendue publique ce lundi 6 mars 2017, se sont dits favorables à une enquête parlementaire sur l’affaire dite de virement de 200 milliards F CFA.
Cette affaire, note-t-on, défraie la chronique dans ce pays depuis sa révélation par un journal de la place, selon lequel, en 2011, l’actuel Ministre des Finances Hassoumi Massoudou, alors Directeur de Cabinet du Président Issoufou Mahamadou, avait ordonné ce virement via un compte de la Société des Patrimoines Miniers du Niger (SOPAMIN) logé à Dubaï.
L’intéressé, lors d’un point de presse, a expliqué que c’est à la demande du Groupe Areva que le virement a été effectué sur le compte de la SOPAMIN dans le cadre d’une « opération normale de trading ».
Pour cet acte, l’Opposition parlementaire nigérienne a récemment introduit, au niveau de l’Assemblée Nationale, une demande de mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire pour investiguer sur le dossier. Ce par rapport à quoi, la Majorité parlementaire « ne trouve aucun inconvénient à ce que la transparence prévale », surtout que cette démarche « est conforme à la lutte hardie engagée par le Président de la République (contre la corruption et les crimes économiques, ndlr) ».
Toutefois, tout en soutenant « toute action tendant à faire la lumière sur ce dossier », les députés de la Majorité présidentielle ont souhaité que cette démarche respecte les dispositions constitutionnelles et légales qui encadrent la procédure, encourageant le Gouvernement « à multiplier les actions à même de permettre de lutter efficacement contre l’impunité et la mauvaise gestion des biens publics ».
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