Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Transparency International Niger dénonce les collusions entre la société civile et des hommes politiques
Publié le jeudi 9 mars 2017   |  Tamtaminfo News


Hassoumi
© Autre presse par DR
Hassoumi Massaoudou,ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique


 Vos outils




L’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption appelle à l’adoption d’une loi relative à la cybercriminalité ou au cyber délinquance aux fins de réglementer l’utilisation des réseaux sociaux Réagissant à des extrapolations et à des propos malveillants visant à salir son Secrétaire Général, Maman WADA, le Bureau Exécutif National de l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption, section de Transparency International (BEN/ANLC-TI) réunie en session extraordinaire le mardi 28 février 2017 pour apprécier la situation née de la publication par l’hebdomadaire « le COURRIER N°454 » en date du 16 février 2017 sur « l’affaire de 200 milliards de FCA (virés dans un compte bancaire à Dubaï) » a rendu public une déclaration.
D’emblée le BEN ANLC/TI rappelle qu’il est membre du Commuté National de Concertation (CNC) de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE Niger) et que cet organe est composé de l’Etat (ministère des mines, ministère du pétrole, ministère des finances, ministère de la justice), des entreprises ( SOMAIR, COMINAK, SOPAMIN, AREVA, CNPC, SML etc).
La société civile est représentée par l’ANLC, la CCOAD, La Coalition Equité-qualité contre la vie chère, le GREN, le ROTAB, Suissaid, deux représentants des médias (publics et privés) et les représentants des orpailleurs. Les rapports pays qu’il a fait contiennent des informations relatives à la production, aux exportations, déclaration des versements et la composition des actionnaires pour les entreprises. C’est le comité National de Concertation qui valide le rapport ITIE et ses décisions sont prises par consensus et rarement par vote.
Pour le BEN ANLC/TI, « au stade actuel de notre recherche, sur une production d’uranium totale en 2011 de toutes les sociétés d’exploitation évaluée à 4264 tonnes, la SOPAMIN a disposé d’une quote-part de 851,80 tonnes pour un prix de vente de 68 milliards 730 millions 933 mille 445 (68 730 933 445). Les quantités d’uranium exploitées, leurs répartitions par actionnaire ainsi que l’identité des actionnaires sont jointes en annexe de la présente déclaration.
Aussi les investigations ont-elles permis d’affirmer que la vente d’uranium, l’achat, le transfert, le transport ainsi que son utilisation sont sous le contrôle strict de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), qui est un organe des Nations Unies. La transparence dans les industries extractives intéresse tout le mouvement transparency International.
S’agissant d’une prétendue enquête diligentée par Transparency International pour faire la lumière sur l’affaire des 200 milliards, le BEN ANLC/TI a démenti formellement cette information et il a par conséquence, décliné toute responsabilité quant à l’utilisation frauduleuse du nom de Transparency International ou de l’une de ses sections pour des faits inavouables et se réserve le droit de porter plainte auprès des tribunaux contre tout individu ou structure qui s’engage dans une action frauduleuse en se servant des noms des structures précitées ».
Concernant les attaques contre son SG Maman WADA, le BEN ANLC/TI affirme avoir constaté que depuis l’intervention sur les antennes de certains médias nationaux et internationaux du SG Maman WADA, des Individus mal intentionnés mais bien identifiés, sous couvert du titre d’acteurs de la société civile et ou d’acteurs politiques se livrent sur les réseaux sociaux à des attaques en règle contre l’ANLC en général et Maman WADA en particulier.
Cette attitude est déplorable et dénote la mauvaise foi, l’absence d’éthique de certains acteurs sociaux et politiques.
C’est pourquoi, le BEN ANLC/TI rappelle que depuis sa création en 2011, cette organisation admet comme membres les personnes remplissant des critères d’intégrité, de probité morale, de compétences. L’adhésion se fait par parrainage.
L’Association ne s’implique pas dans des débats partisans et politiciens mais inscrit son action dans une dynamique de veille pour une bonne gouvernance, la transparence et la redevabilité dans la gestion des affaires publiques, la lutte contre la corruption à tous les niveaux de l’échelle sociale . Mieux, au sujet de la crédibilité, que la démarche de l’ANLC/TI est basée sur la bonne connaissance et la maitrise des thématiques qu’elle traite ou aura à traiter. C’est ainsi qu’elle a produit d’importantes études et enquêtes publiées et vulgarisées et qui jusque-là n’ont fait l’objet d’aucune contestation.
Se prévalant d’une crédibilité certaine, l’ANLC/TI informe l’opinion en général et les mercenaires politiques en particulier qu’elle a un encrage national et dispose à cet effet de Clubs anti-corruption dans 260 communes du Niger sur les 266 ; que le label de représentation de Transparency International dans un pays, attribué à une organisation de lutte contre la corruption se mérite et fait l’objet de renouvellement chaque deux ans au cours de l’Assemblée Mondiale des Membres (AMM) suivant des critères stricts définis par le Secrétariat de Transparency International.
C’est dans ces conditions que l’association vient de recevoir son accréditation renouvelée au cours de la dernière Assemblée Mondiale des Membres tenue en novembre 2016 au Panama.
A cet égard, poursuit la déclaration, il est loisible de constater le crédit incontesté et incontestable dont jouit l’ANLC, attesté par son audience tant au niveau national qu’international ainsi que la confiance renouvelée par des nombreux partenaires qui appuient cette association .
En conclusion, l’ANLC/TI dénonce le comportement opportunistes de certains individus en mal de leadership tapis dans les structures de société civile mais dont la mission réelle se révèle être du mercenariat politique qui ne trompe plus personne ; fustige l’attitude irresponsable de ces individus visant à vilipender et dénigrer le SG de l’ANLC pour le décourager de sa noble mission et son engagement militant dans le combat contre la corruption ; met en garde ces genres d’individus et leur rappelle que toute attaque gratuite contre Maman WADA ou l’Association sera suivie d’une réponse appropriée ; se dit solidaire de tous les actes posés par Maman WADA dans l’intérêt et la vision de l’ ANLC et lui apporte son soutien indéfectible.
L’Association rassure enfin ses partenaires technique et financier, les media nationaux et internationaux qu’il entend poursuivre sans relâche son combat pour un Niger sans corruption conformément aux objectifs et à la vision de l’Association ;
interpelle les citoyens et citoyennes et les acteurs de la société civile, chacun en ce qui le concerne d’accomplir sa mission dans l’éthique et la déontologie tout en respectant les lois et règlements de la République ;
interpelle également le ministère public, gardien des libertés des citoyens afin qu’il prenne des dispositions idoines pour traduire en justice quiconque se livre aux injures et publications des informations mensongères contre les structures morales ainsi que les citoyens par voie de presse dont les réseaux sociaux et demande aux pouvoir publics d’adopter une loi relative à la cybercriminalité ou au cyber délinquance aux fins de réglementer l’utilisation des réseaux sociaux en vue de protéger les droits de l’homme et de la dignité humaine.

Namalka Bozari (Contributeur Web)

 Commentaires