Des chaises vides à l’ouverture, ce lundi matin, du procès de l'ancien Premier ministre, Hama Amadou. L'opposant est poursuivi dans une affaire présumée de trafic d’enfants, conçus au Nigeria puis amenés au Niger via le Bénin. Dans cette affaire, une vingtaine de personnes sont également poursuivies. Parmi elles, un ex-ministre, des hommes d’affaires, un officier de l’armée ainsi que leurs épouses.
Ce lundi matin, Hama Amadou était absent du box des accusés et les avocats de la défense ont quitté la salle d'audience. Ils estiment que le chef d'inculpation « supposition d'enfants » - un délit qui consiste, pour une femme, à s'attribuer la maternité d'un nouveau-né qui n'est pas le sien - n'est pas constitutionnel. Ils ont alors demandé un nouveau report du procès mais le juge a rejeté leur requête.... suite de l'article sur RFI