En l'espace de deux ans, d'après les chiffres rapportés par l'ONU ce mercredi, 291 civils ont été tués et 143 blessés dans des attaques attribuées au groupe jihadiste Boko Haram, dans la région de Diffa (sud-est du Niger).
Dix-huit personnes ont été kidnappées et trois sont portées disparues en lien avec les raids du groupe, souligne le Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha) sur son site internet. Aucun bilan n’a été fourni par contre sur le nombre de militaires nigériens et de combattants de Boko Haram tués dans les attaques en question.
Les plus meurtrières ont été répertoriées dans des villages à la lisière du Nigeria et dans des localités riveraines du lac Tchad, à cheval entre le Niger, le Tchad et le Nigeria. Ainsi, le département de Bosso, à la frontière avec le Nigeria, concentre « 70% des victimes avec 203 tués, 44 blessés, 3 portés disparus et 3 kidnappés », relève l’Ocha. Des exactions commises notamment lors de la prise de la ville de Bosso par les jihadistes en juin 2016.... suite de l'article sur Jeune Afrique