Il est bien révolu le temps où le nucléaire avait le vent en poupe, dans les années 2005-2011.
Les analystes les plus enthousiastes avançaient le chiffre mirifique de 30 réacteurs commandés par an. La catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011, voilà tout juste six ans, a mis un coup d’arrêt brutal aux ambitions du secteur : abandon de la filière en Allemagne, report sine die de l’appel d’offres sud-africain, ralentissement des calendriers de construction un peu partout dans le monde… Depuis l’accident japonais, il n’y a plus que deux ou trois appels d’offres chaque année, principalement en Inde et en Chine.
Ce sont les mines du Kazakhstan, coûts de production les plus bas, qui tirent leur épingle du jeu
Quant aux rares réacteurs de nouvelle génération qui avaient été commandés en Europe (notamment en Finlande et au Royaume-Uni pour Areva) et aux États-Unis, ils accusent tous des retards au démarrage en raison de problèmes techniques, notamment pour répondre au renforcement des exigences de sécurité des régulateurs du secteur.... suite de l'article sur Jeune Afrique