Ils sont posés en rang d’oignons sur le bord du plateau du Théâtre Paris-Villette et déclinent d’où ils viennent. Le Sénégal, le Cameroun, le Burkina Faso, le Niger, le Kenya… A l’affiche du festival Génération A, piloté par Fatima N’Doye et Alioune Diagne, cette brochette de jeunes chorégraphes inconnus en France représente la nouvelle vague de la danse contemporaine en Afrique.
Une lame de fond profonde qui a emporté le public, très chaud, très mélangé, avec beaucoup de programmateurs, mercredi 29 mars. « Mais il faut tout de même dire qu’il y a trois ans, lorsque nous avons proposé cette manifestation à différentes institutions, le contemporain et l’Afrique, ça faisait beaucoup et tout le monde s’en fichait sauf Paris-Villette, commente Fatima N’Doye. Nous profitons de l’engouement du moment mais attention à ne pas déraper dans l’exotisme ! »