Atelier de validation de l’Annexe 9 de la Charte de l’eau du Bassin du Tchad : Pour une gestion harmonieuse et coordonnée des ressources en eau partagée
Le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, en collaboration avec la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), a organisé hier à Niamey, un atelier national de validation du rapport provisoire sur l’annexe 9 de la Charte de l’eau du Bassin du Tchad. Cette dernière est relative à la liste des mesures à soumettre à la notification, à l’instruction et à la délivrance de l’autorisation de mise en œuvre. L’atelier en question a été financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), à travers le programme de développement durable du Bassin du Lac Tchad. C’est le directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Abdou Maliki qui a procédé à l’ouverture des travaux en présence des représentants des institutions des pays du Bassin du Lac Tchad.
La Charte de l’eau a déjà été ratifiée par les Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres de la CBLT. Elle constitue un cadre de gestion du bassin. Une dizaine d’annexes sont prévues pour sa mise en œuvre. Au moment de son adoption, cinq (5) annexes étaient disponibles. Les autres annexes devraient être élaborées progressivement. Au cours de cet atelier, le document provisoire qui fera l’objet de validation est l’Annexe 9, qui stipule la liste des mesures à soumettre à la notification, à l’instruction et à la délivrance de l’autorisation de mise en œuvre.
«Cependant, comme tous les documents juridiques, la Charte est une simple expression qui ne peut être efficace que si elle est fidèlement appliquée et respectée. Ainsi, son utilité et son efficacité dépendent entièrement de la capacité, de la volonté et des mesures de son application » a expliqué le directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Abdou Maliki, à l’ouverture des travaux avant de préciser que des options possibles seront examinées tant sur le plan juridico-administratif que technique pour la détermination de la nomenclature des mesures projetées et qui seront soumises obligatoirement à notification préalable.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a enfin réaffirmé toute l’importance que le Niger accorde à la gestion harmonieuse et coordonnée des ressources en eau partagée. Ceci se traduit, estime-t-il à travers l’élaboration en cours du Plan d’Actions National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE). Ainsi, en accord avec la communauté internationale, la Charte de l’eau du Bassin du Lac Tchad veille à ce que l’eau soit bien gérée. La Charte a pour but l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre des politiques et des stratégies pour la promotion équitable, efficace et durable de l’eau, en plus de celle des autres ressources du Bassin. Il s’agit de promouvoir la bonne gouvernance, la coopération et la solidarité sous régionales.