« Mais nous avons maintenu nos ambitions en termes de mobilisation de ressources internes, et même, notre objectif c’est d’amplifier cette mobilisation, pour atteindre un taux de pression fiscale de 20% d’ici 2021. Et ceci parce que nous avons prévu des réformes au niveau des régies financières. Ces réformes sont en cours de mise en œuvre, et nous constatons, au moins au niveau de la DGI, qu’il ya des résultats probants », disait le Président de la République, Chef de l’Etat lors de l’entretien qu’il a accordé à Télé Sahel, lors du premier anniversaire de son investiture pour la seconde mandature.
Pour le Président Issoufou, seule la DGI a rempli véritablement son cahier de charges et ses responsables sont à féliciter. Qu’en est-il alors de la Direction générale des Douanes, dont on avait vanté les mérites du Général que l’on avait nommé pour suppléer l’incompétence notoire de l’équipe sortante ?
Pourquoi le Chef de l’Etat a superbement ignoré la DGD dans son bilan sur la mobilisation des ressources ? De l’avis de nombreux observateurs, le Président de la République serait très mécontent de la compétence supposée du Général Halilou Amadou.
En effet, l’amélioration des recettes douanières se fait toujours attendre, pire, les recettes ne font que chuter et la grogne s’est installée un peu partout au sein des unités douanières.
A vrai dire, la montagne a accouché d’une souris. Le fameux général Halilou Amadou est loin d’être l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Si, certains esprits avaient cru à un rehaussement très significatif des recettes
douanières, ceux qui connaissaient très bien l’homme avaient prévu une baisse drastique des dites recettes à cause du caractère nonchalant dudit général.
C’est un homme qui ne veut prendre aucun risque, il se contente de faire ce qu’on lui dit de faire, il ne faut donc pas s’attendre à aucune initiative de la part l’intéressé. Après trois mois de prise de fonction du général Halilou Amadou, les recettes douanières et la remise au travail des agents des douanes sont léguées aux calendres grecques.
Est- ce que le Président de la République Issoufou Mahamadou, ne s’est-il pas trompé du cheval de bataille à la douane ?
Il est grand temps que le commissaire Général se réveille de son sommeil profond. Le gouvernement a grand besoin des ressources publiques pour faire face aux grands défis du moment. Une reforme qualitative des régies financières s’impose avec beaucoup plus d’acuité.
Nous allons nous intéresser prochainement à une analyse comparative des recettes entre Issaka Assoumane et Halilou Amadou avant de nous pencher sur les performances bureaux par bureaux.