Les suppléants des élus des Institutions de la République, mécontents de leur sort ont décidé au cours d’une Assemblée générale de constituer un cadre de concertation des suppléants des élus des Institutions de la République vise entre autres de créer un cadre formel permettant aux membres d’apporter leur contribution à l’édification d’une société démocratique ; participer au renforcement de la paix, de la quiétude sociale et à l’unité nationale base de tout développement ; susciter l’adhésion des décideurs politiques pour la promotion du Statut du suppléant des membres des Institutions et promouvoir le statut du suppléant au niveau national et des Institutions en République du Niger.
L’Assemblée Générale a relevé que les suppléants des élus des Institutions de la République souffrent individuellement et collectivement du manque de considération et d’estime de la part de leur titulaire et de leurs partis politiques.
Leur rôle d’acteurs politiques semble complètement ignoré, une fois les élections terminées malgré leur poids auprès de leur base.
Cette situation, au-delà des titulatures interpelle les pouvoirs politiques et les Institutions de la République.
Aussi des dispositions particulières doivent êtres prises à tous les niveaux pour accorder aux suppléants des élus des Institutions de la République toute la place qui devrait leur revenir dans le débat politique.
En un mot, les suppléants réclament leur part de gâteau.