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Futur remaniement ministériel: Les probables partants...
Publié le dimanche 31 mars 2013   |  (Le Monde d’aujourd’hui


Réunion
© Présidence par Housseini GARBA YARI
Réunion mercredi du Conseil des Ministres sous la Présidence de SEM Issoufou Mahamadou


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On l’attendait depuis longtemps, cette fois ça se précise. Le remaniement que la presse prédisait depuis belle lurette se profile à l’horizon comme un coucher de soleil inéluctable. Qui va prendre la place de qui est le principal sujet sur lequel les spéculations ne se font pas prier.

Pourtant, le plus important n’est pas à ce niveau. Un remaniement gouvernemental après 2 ans d’échec de l’équipe actuelle peut-il vraiment changer les choses et sauver l’image de la renaissance ? Voyons voir …. Lorsque à l’issue des élections présidentielles, Issoufou Mahamadou a été élu président de la République, tout le monde avait l’espoir que le pays se relève très tôt. Cet espoir est renforcé par l’alliance formée avec le MODEN Lumana africa de Hama Amadou. Un parti certes jeune mais dont les cadres ont une grande expérience dans la conduite des affaires de l’Etat. Mais il a fallu de quelques semaines de gouvernance pour que tous déchantent.

Nul besoin de revenir sur tout ce qui n’a pas été fait et qui aurait pu l’être depuis que les socialistes sont au pouvoir. L’illustration grandeur nature de l’échec du pouvoir actuel est l’école publique. Tout le temps qu’il a passé à l’opposition, le président Issoufou n’avait de cesse de dénoncer la négligence dont l’école nigérienne faisait l’objet des soins de nos gouvernants. Il a développé plusieurs théories sur les problèmes de l’éducation et les solutions adéquates à y apporter. Si bien que le commun des Nigériens a fini par se convaincre que le salut de l’école nigérienne ne peut avoir de nom que Mahamadou Issoufou. Hélas !

Depuis l’installation des roses à la tête de l’Etat, c’est la dégringolade pour l’école publique au point où certains n’hésitent plus à dire que l’éducation nationale est sacrifiée. La Ministre en charge de l’Education nationale a été critiquée et même vomie par les partenaires, surtout le corps enseignant. Son départ de ce département si stratégique est souhaité, demandé, exigée et attendue depuis plus d’une année. Pourtant, 6 mois après l’investiture du président Issoufou, on connaissait déjà les ministres qui n’étaient pas à la hauteur de leurs tâches mais au lieu de les remercier gentiment, on a préféré garder le statu quo parce que selon toute vraisemblance, en 6 mois, la personne incompétente n’a pas encore fait le plein en provisions pour céder la place à quelqu’un d’autre.

Alors, nos dirigeants ont accepté de faire perdre 2 bonnes années à toute une nation pour faire plaisir à quelques privilégiés. 5 moins 2 = 3. En d’autres termes, il ne reste plus que 3 petites années pour la fin du mandat. Est-il possible de rectifier le tir et sauver ce qui peut l’être avant le jour J ? Oui et Non ! Oui, il n’est jamais trop tard pour bien faire dit la sagesse. Aussi, avec une bonne dose de volonté, on peut soulever des montagnes, dit-on. A ce niveau il faut espérer que les informations non officielles qui font état d’un remaniement gouvernemental à hauteur de 90% soient vraies. De toute évidence, sans un véritable bouleversement gouvernemental qui verra le départ de la quasi-totalité des membres de l’équipe actuelle avec en toile de fond un nouveau Premier ministre capable s’imposer face à tous les ministres, d’Etat fussent-ils.

Pour se faire, le diplomate peu diplomatique (Bazoum Mohamed), les Abdou Labo, les Mariama Ali, Madame Yahaya Baré et tous les autres qui brillent par leur manque d’initiatives ne doivent pas figurer dans le prochain gouvernement. Non il est trop tard pour rattraper le temps perdu parce que le président de la République ne peut pas faire la toilette nécessaire au gouvernement pour créer les conditions d’une relance. Le président Issoufou est réputé être un homme de parole, un homme reconnaissant qui n’oublie jamais ses amis, ses proches et tous ceux qui l’ont aidé. Or, pour faire des omelettes, il faut nécessairement casser des oeufs ou à défaut chercher de la viande hachée et là ce n’est plus des omelettes mais ce que nous appelons ici sandwich.

Mais la vérité, est que le Niger lui n’a point besoin de sandwich mais d’omelettes. L’autre raison de désespoir est de que de l’avis de plusieurs observateurs, l’immobilisme constaté dans la gestion des affaires de l’Etat n’est pas imputable au seul gouvernement, le cabinet du président de la République. Nous avions largement parlé du Groupe de Choc qui a vu le jour au sein du PNDS-Tarayya et qui travaille depuis plusieurs mois à obtenir le départ des responsables du cabinet présidentiel. Nous apprenons que ce groupe dit de choc a gagné et qu’en plus du remaniement gouvernemental, le cabinet du président de la République aussi sera profondément secoué. Certains responsables vont se retrouver au nouveau gouvernement, tandis que d’autres seront nommés ambassadeurs à l’étranger.

Mais là aussi, les qualités intrinsèques qui font du président Issoufou, un homme qui n’abandonne jamais ses proches nous fait douter de cette éventualité. Mais la vérité pour l’instant est que nul ne sait de quoi demain sera fait sur le plan de la gouvernance au Niger.

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