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Répression de la manifestation des étudiants à Niamey : Le Comité Directeur de l’USN annonce 3 morts dans le rang des étudiants
Publié le mercredi 12 avril 2017   |  ActuNiger


Manifestation
© AFP par BOUREIMA HAMA
Manifestation d`étudiants à Niamey
30 Avril, 2014. Niamey. Les étudiants brûlent des pneus lors d`une manifestation pour réclamer de meilleures conditions à l`école. Des centaines d`étudiants ont pris part à la manifestation, bloquant les routes avec des pneus enflammés et des jets de pierres sur les forces de sécurité


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Suite à la manifestation des élèves et étudiants, le lundi 10 avril dernier à Niamey, le Comité Directeur de l’Union des scolaires nigériens (USN) a annoncé la mort de 3 étudiants dans ses rangs. C’est le secrétaire général adjoint de l’USN qui l’a annoncé dans un point de presse qu’il a animé, vingt quatre heures après ces tragiques événements.

« Je me suis personnellement rendu, hier, vers 18 heures, à la morgue de l’hôpital de Niamey. J’ai constaté 5 corps et sur les trois, il est écrit ‘’inconnus ‘’. Tout laisse croire que ces trois morts sont des étudiants.

D’ailleurs, c’est à ma présence que la famille de Mala Bagalé Kelloumi est venue pour vérification et m’ont confirmé que c’est leur enfant. Il est étudiant en 3ème année de sociologie », a déclaré le SGA de l’USN, Yayé Djibo, précisant qu’il y a eu également des nombreux blessés dont des cas très graves, des portés disparus, mais aussi des arrestations.

Pour l’USN, ces morts ne seront pas impunis et se donnera les moyens pour que justice soit faite, que les responsables de cette violence paye de leur acte.

Pendant ce temps, les déclarations de condamnation fusent de partout pour dénoncer la violence exercée sur les étudiants. De l’Association Alternative Espace Citoyen, en passant par l’Association des jeunes avocats et plusieurs autres structures de défense des droits humains, toutes ont condamnés la répression de cette manifestation avant d’exiger du gouvernement, l’ouverture d’une enquête pour que les responsables de cette violence répondent devant les tribunaux.

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